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Pour le premier tour des cantonales dimanche, la participation nationale affichait un taux de 36,38% à 17h

Dernier scrutin au suffrage universel avant la présidentielle de 2012, ces élections concernent la moitié des exécutifs des 100 départements, soit 2.026 cantons sur un total de 4.039.C'est aussi la dernière élection cantonale, puisque les conseillers généraux sont appelés à disparaître dans trois ans au profit des conseillers territoriaux.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Un bureau de vote à Dijon lors des précédentes élections régionales (archives, 2008). (AFP / Jeff Pachoud)

Dernier scrutin au suffrage universel avant la présidentielle de 2012, ces élections concernent la moitié des exécutifs des 100 départements, soit 2.026 cantons sur un total de 4.039.

C'est aussi la dernière élection cantonale, puisque les conseillers généraux sont appelés à disparaître dans trois ans au profit des conseillers territoriaux.

A 17h00, soit une heure avant la fermeture de la plupart des bureaux de vote, le taux de participation était de 36,38% selon le ministère de l'Intérieur.

La tendance de l'abstention, toujours à 17h00, était de 56%, selon un sondage Ipsos Logica Business Consulting pour France Télévisions. En 2008, ce taux s'était élevé à 35,12% au premier tour et 44,53% au second.

10.361 candidats pour 2026 sièges
La moitié des conseillers généraux sont renouvelés dans les 100 départements français, à l'exception de Paris, ainsi qu'à Mayotte, qui va être le 101e département français.

Au total, 10.361 candidats se disputent 2.026 sièges lors de ces dernières élections cantonales avant la création du conseiller territorial, prévue en 2014. Conséquence, les conseillers généraux sont élus pour trois ans au lieu de six lors de ces dernières cantonales.

Les candidats doivent recueillir 12,5% du nombre des inscrits (au lieu de 10% auparavant) pour pouvoir être présents au deuxième tour. D'où l'intérêt pour les grands partis de mobiliser dès le premier tour.

Les forces en présence
Le PS est le parti qui présente le plus de candidats, 1.511, soit un taux de couverture de 75% des cantons en jeu. Il est suivi par le Front national qui compte 1.440 candidats, le PCF (1.373), Europe Ecologie-Les Verts (1.172) et l'UMP (1.134, soit dans 56% des cantons renouvelables).

Actuellement, la gauche est majoritaire dans 58 départements. Dans une vingtaine, les majorités sont fragiles, à moins de cinq sièges, et pourraient basculer.

Les socialistes espèrent cependant franchir la barre des 60 départements et fondent leurs espoirs dans huit départements dont l'Aveyron, la Côte-d'Or, les Hautes-Alpes ou encore le Rhône.

Le Front national, qui n'a aucun conseiller général, escompte concrétiser sa percée dans les sondages en se maintenant dans de nombreux cantons pour le second tour.

Les écologistes entendent doubler leur nombre de conseillers généraux, actuellement de 24, et le Parti communiste défend les deux présidences de département qu'il détient encore, Val-de-Marne et Allier.

L'UMP, qui redoute un vote sanction, souhaite à l'inverse limiter les dégâts. Elle pourrait enregistrer des victoires dans une demi-douzaine de départements dont les Pyrénées-Orientales, les Deux-Sèvres, le Val-d'Oise, la Seine-et-Marne.

Le deuxième tour aura lieu dimanche 27 mars et l'élection des présidents des conseils généraux, le jeudi 31 mars.

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