Attentat à Nice : le pronostic vital de l'assaillant "reste engagé", a indiqué le procureur antiterroriste
L'homme portait sur lui "un papier de la Croix-Rouge italienne" indiquant qu'il est un "ressortissant tunisien né 1999".
Ce qu'il faut savoir
Après l'attaque au couteau qui fait trois morts dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, dans le centre de Nice, le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard a tenu une conférence de presse, jeudi 29 octobre, à 21 heures. Il a rappelé que le parquet national antiterroriste s'était saisi de l'enquête et a fait savoir que le pronostic vital de l'assaillant "reste engagé".
Plus tôt, depuis Nice, Emmanuel Macron a dénoncé une "attaque terroriste islamiste" et a annoncé augmenter de "3 000 à 7 000" le nombre de militaires déployés sur le sol français. Le plan Vigipirate a par ailleurs été porté "au niveau urgence attentat sur l'ensemble du territoire national", le plus élevé. Suivez la situation dans notre direct.
L'assaillant est un "ressortissant tunisien né en 1999". Dans sa conférence de presse, le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard, a déclaré que l'assaillant était porteur d'un "d'un papier de la Croix-Rouge italienne" indiquant qu'il est un "ressortissant tunisien né 1999". Il a précisé qu'il était "inconnu au fichier national des empreintes digitales".
Deux femmes et un homme sont morts. Deux personnes sont mortes à l'intérieur de la Basilique de la façon la plus "horrible" qui soit, "comme le professeur" Samuel Paty, a expliqué Christian Estrosi, lors d'une conférence de presse improvisée. La troisième victime s'était réfugiée dans un bar à proximité, où elle a succombé à ses blessures.
"Nous ne céderons rien", assure Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat s'est exprimé, jeudi après-midi, devant la basilique Notre-Dame de l'Assomption, à Nice, quelques heures après l'attaque. "Je veux ici dire le soutien de la Nation toute entière aux catholiques de France et d'ailleurs", a-t-il déclaré, dénonçant "une attaque terroriste islamiste". "Si nous sommes attaqués, une fois encore, c'est pour les valeurs qui sont les notres, pour notre goût de la liberté, pour cette possibilité sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur", a-t-il poursuivi. "Et je le dis avec beaucoup de clarté, nous ne céderons rien."
Plan Vigipirate porté au niveau "urgence attentat" sur l'ensemble du territoire. Jean Castex a annoncé aux députés que le niveau de vigilance le plus élevé était activé. "Le niveau urgence attentat peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action", explique le site du gouvernement. "Ce niveau est mis en place pour une durée limitée : le temps de la gestion de crise", précise-t-il. "Il permet notamment d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise."
Renforcement de la surveillance des lieux de culte et des cimetières. Le ministère de l'Intérieur craint "tout acte qui pourrait être commis par mimétisme" après l'attaque au couteau de Nice.