Rentrée scolaire : "À ce stade, la rentrée est dans les rails, la main n'est pas à la ministre aujourd'hui", assure le secrétaire général du SNPDEN-Unsa

La ministre démissionnaire de l'Éducation nationale donne une conférence de presse de rentrée mardi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, premier syndicat des chefs d'établissements, invité de franceinfo le 27 août 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La rentrée s'organise, malgré une ministre démissionnaire à la tête du ministère de l'Éducation. Le travail s'effectue au sein des "services administratifs", indique sur franceinfo mardi 27 août Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, le premier syndicat des chefs d'établissements. "À ce stade, la rentrée est dans les rails, la main n'est pas à la ministre aujourd'hui", assure-t-il alors que Nicole Belloubet, ministre démissionnaire de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, doit tenir une conférence de presse de rentrée ce mardi matin.

"Ce qui devait être annoncé l'a été depuis des mois" et selon Bruno Bobkiewicz, "la situation politique lui interdit d'annoncer des nouveautés, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour nous, puisqu'on a beaucoup souffert de ça", avec l'instabilité à la tête du gouvernement. Autant, "le dossier de préparation de rentrée avance", puisqu'"on est tous au travail", mais le syndicaliste appelle pour la suite, à "des clarifications", surtout qu'"un nouveau ministre peut décider d'abandonner" tel ou tel dispositif "dans un avenir proche".

Quatre ministres de l'Éducation en deux ans

Le secrétaire général du SNPDEN-Unsa évoque notamment tous les "chantiers" de l'école lancés, sans forcément de plans durables, par les gouvernements successifs d'Emmanuel Macron, dont "la généralisation des groupes de niveau, de groupes de besoin", "la généralisation du service national universel", "la place du numérique et du téléphone portable", "le devenir de l'expérimentation sur l'uniforme" ou encore "la question de l'autorité". "On est dans une logique incessante de nouveautés dont on souffre beaucoup, parce que c'est très chronophage et on voit très peu d'utilité dans notre vie quotidienne pour la réussite des élèves", résume-t-il.

Bruno Bobkiewicz souhaite donc plus de stabilité, après avoir connu quatre ministres en deux ans, dont trois rien que l'année dernière "avec un passage éclair [d'Amélie Oudéa-Castéra] dont on se souvient en janvier". "C'est vraiment très compliqué à gérer quand on a des annonces incessantes de nouveautés ou de nouvelles priorités en fonction de l'actualité qui nous pourrissent la vie", conclut-il.

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