Ségolène Royale a évoqué la candidature socialiste à la présidentielle de 2012 et les éventuelles primaires
Sur son éventuelle participation aux primaires, elle n'a pas voulu personnaliser les choses et a fait une proposition: "Soit nous présentons un dispositif gagnant à ces primaires, soit nous avons des primaires traditionnelles, mais c'est moins efficace".
C'est ce qu'elle a affirmé dimanche sur " C politique" sur France 5.
Pour l'ancienne candidate socialiste de 2007, ce dispositif gagnant serait une alliance entre Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et elle-même. Mais elle n'a pas précisé plus avant le fonctionnement de cette organisation.
Ségolène Royal n'a pas voulu se prononcer sur le calendrier des primaires. "Le calendrier est secondaire", a-t-elle affirmé. Quant à son rôle, elle a indiqué qu'elle soutiendrait tout "dispositif gagnant".
"Quel que soit celui de nous trois (Martine Aubry, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn) qui sera candidat, il faudra le soutenir", a-t-elle affirmé se disant prête à sacrifier "une ambition personnelle".
Sur les retraites
L'ex-candidate PS à l'Elysée a demandé que le pouvoir organise un référendum sur la question des retraites. Ségolène Royal a estimé que Nicolas Sarkozy n'avait pas la légitimité pour réformer la retraite, ayant indiqué pendant la campagne qu'il ne toucherait pas à la retraite à 60 ans.
Demandant un référendum, comme J.-L. Mélenchon, elle a estimé qu'une réforme de cet âge de départ à 60 ans est un moyen de baisser le niveau des pensions.
Elle a mis en avant la nécessité de développer la "sociale-écologie" pour faire redémarrer l'économie et a plaidé pour une meilleure distribution des richesses.
A propos du PS, elle a adopté un ton très consensuel avec Martine Aubry que Ségolène Royal dit "voir régulièrement".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.