Un canon anti-grêle pour protéger les récoltes
Le phénomène est la bête noire des agriculteurs. Tous se mobilisent pour en venir à bout.
Ce lundi 3 août, une alerte aux orages violents est en cours depuis 19 heures. 17 départements sont concernés. Des averses de grêle sont attendues. 14 heures cet après-midi, à la demande de Météo France, Pierre allume son canon à grêle juste derrière sa maison à Assat (Pyrénées-Atlantiques).
Un gaz, l'iodure de cuivre est envoyé dans le nuage pour disséminer les grêlons dans l'atmosphère.
"La bouteille d'air qui met sous pression l'iodure de cuivre envoie des milliards de particules dans les nuages. Et les grêlons s'accrochent à ces petits points (...) Quand l'orage éclate, ces petits grêlons repassent dans les couches chaudes et tombent en eau", explique Pierre Marque-Bérot, président du syndicat des maraîchers.
Éviter les dégâts
Depuis 1985, les Pyrénées-Atlantiques se sont dotées d'une quarantaine d'engins de ce type. Des appareils qui coûtent 70 000 euros par an financés par le département, les agriculteurs et les maraîchers. Un dispositif efficace pour protéger les cultures.
L'an dernier, le premier juillet, les canons n'avaient pas fonctionné faute de financement. Résultat : 300 000 euros de dégâts pour les maraîchers. Tout le monde s'entend pour que cet épisode ne se reproduise pas.
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