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Violences à Dijon : quatre hommes ont été placés en garde à vue puis relâchés, l'un d'eux a été condamné

La seule personne condamnée, un homme de 32 ans sans antécédents judiciaires, a écopé de 90 jours-amendes à cinq euros et d'une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans. 

Article rédigé par franceinfo
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Des gendarmes se tiennent près de leurs véhicules alors que brûlent des ordures dans les rues du quartier des Grésilles, à Dijon (Côte-d'Or), le 15 juin 2020. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Le procureur de la République de Dijon Eric Mathais a donné, mercredi 17 juin, des précisions sur les quatre gardes à vue survenues lundi et dans la nuit de lundi à mardi à la suite des violences dans le quartier des Grésilles à Dijon (Côte-d'Or).

Deux procédures distinctes ont été mises en place. La première concerne "trois personnes majeures", a indiqué le magistrat, "principalement (...) pour des faits de refus d'obtempérer". Elles étaient à bord d'un véhicule contrôlé par la police, "à distance des événements violents et à proximité du quartier des Grésilles". 

Le conducteur a été placé en garde à vue pour "refus d'obtempérer et port d'arme", a indiqué le procureur, qui a précisé que l'homme n'avait pas participé aux événements, mais venait chercher ses deux passagers. Il était détenteur d'une matraque. Il est le seul à avoir été condamné, écopant de 90 jours-amendes à cinq euros et d'une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans. Il s'est vu confisquer la matraque télescopique dont il était porteur.

Les investigations se poursuivent 

Les deux passagers ont été placés en garde à vue "pour l'infraction de participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations". Ils ont affirmé vouloir partir du quartier mais "aucun élément objectif" n'a permis d'établir "leur participation à une infraction en lien avec les événements violents", a assuré le magistrat. Les trois hommes ont été remis en liberté. 

La seconde procédure concerne un mineur de 16 ans. Il a été interpellé et placé en garde à vue pour "participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations", ce qu'il a contesté. Là aussi, "aucun élément objectif" n'a été découvert ne permettant d'établir à sa participation aux violences. Lui aussi a été remis en liberté.

Les investigations "se poursuivent pour parvenir à identifier les participants" aux violences urbaines qui ont secoué les Grésilles mais aussi Chenôve par la suite, dans la banlieue sud-ouest de Dijon, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Eric Mathais.

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