Wallis et Futuna : la tradition du collier de fleurs, un art coloré

À l'aéroport de Wallis, les colliers de fleurs accueillent les visiteurs. La fleur utilisée est celle du pandanus. Deux heures de cueillette et jusqu'à 17 plantes différentes sont nécessaires pour un seul collier. "Je fais ça avec bonheur", affirme Fania Toa, retraitée. Des habitants aux touristes, tout le monde porte ce collier, à l'exemple du président François Hollande en 2016, mais aussi de Jacques Chirac en 1986. Pour réaliser un collier, il faut couper les fruits et assembler les fleurs. Seules les femmes les confectionnent.

Un collier vendu 18 euros pièce

Le tressage dure deux heures. Le collier est offert à ses enfants, à son mari. "Tous les jours, il faut qu'il porte un collier pour aller au travail", explique Malae Toa, belle-fille de Fania Toa. Chaque week-end, les colliers des femmes du village sont vendus 2 150 francs pacifiques, soit 18 euros pièce. En trente minutes, tous les colliers ont été vendus.

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