François Hollande : "Ce G8 a été utile et fructueux"
Dans le communiqué final du sommet, les pays participants ont plaidé pour une zone euro unie, incluant la Grèce.
Les dirigeants des pays du G8 réunis à Camp David ont plaidé samedi 19 mai pour une zone euro "forte et unie" et se sont engagés à prendre toutes les mesures nécessaires pour relancer l'économie tout en prenant des mesures contre les déficits.
"Notre impératif est d'encourager la croissance et les emplois", déclarent les dirigeants des huit pays les plus industrialisés dans le communiqué final du sommet. "Le rétablissement de l'économie mondiale montre des signes prometteurs, mais des vents contraires importants persistent. (...) Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer et revigorer nos économies."
Initiative inhabituelle : le communiqué du G8 mentionne explicitement un pays, la Grèce, plongée dans une impasse politique accentuant la menace d'une faillite. Les dirigeants du G8 prônent le maintien de la Grèce dans la zone euro pour éviter le risque de contagion.
"Pas de croissance sans confiance"
Signe de leurs différences de stratégie, les dirigeants soulignent dans le même texte que les mesures à prendre "ne sont pas les mêmes pour chacun d'entre eux".
Côté français, on juge que la position défendue par le nouveau chef de l'Etat gagne du terrain. François Hollande s'est félicité d'une "volontée partagée", même s'il manque de recul pour apprécier des avancées des discussions sur la croissance, de son propre aveu. "Ce G8 a été utile, fructueux, et a permis d'envoyer un double message : un message de confiance, un message de croissance, a déclaré le président français en conclusion du sommet. Il n'y aura pas de croissance sans confiance, et il n'y aura pas de confiance sans croissance."
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