Hautes-Alpes. Le tir de défense contre le loup autorisé après des attaques
Quatre communes sont visées par la mesure préfectorale.
La récurence des attaques a conduit la préfecture des Hautes-Alpes à autoriser des tirs de défense du loup, une espèce protégée, dans quatre communes, a-t-on appris mercredi 8 août. Selon elle, quelque 62 attaques ont été attribuées au loup et 216 bêtes "attaquées ou stressées".
Les tirs de défense permettent de tuer le loup, espèce protégée, en cas d'attaque du troupeau. Les tirs doivent être exercés par des éleveurs et chasseurs dûment désignés, et sous l'autorité de lieutenants de louveterie agréés.
Quelque 200 loups en France
A la demande des éleveurs, le préfet a autorisé par arrêtés pris lundi "le recours à des tirs de défense en vue de la protection des troupeaux, sur le territoire des communes de Saint-Disdier-en-Dévoluy, de Névache et Val des Prés", selon un communiqué de la préfecture. Ces tirs avaient été précédemment autorisés sur le territoire de la commune de Saint-Etienne-en-Dévoluy.
La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le sud-est, accusent de décimer leurs troupeaux. Le député européen d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) José Bové, a récemment recommandé de "tirer sur les loups" en cas d'attaque de troupeau ce qui lui a valu une une plainte d'une association de protection des animaux sauvages pour "incitation à la destruction d'une espèce protégée".
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