Hollande : les rebelles syriens doivent pouvoir "répondre aux armes par les armes"
Le président français a souhaité qu'une décision soit prise sur la livraison d'armes aux rebelles "dans les prochaines semaines", en marge du sommet européen de Bruxelles.
Après les annonces, François Hollande veut une action rapide. Le président français a invité, vendredi 15 mars, l'Union européenne à décider dans les "prochaines semaines" la levée de l'embargo sur les livraisons d'armes aux rebelles syriens.
Le président de la République a déclaré, en marge du Conseil européen de Bruxelles, que l'UE devait tirer les conclusions des livraisons par la Russie et d'autres pays d'armements à ce régime. La France et le Royaume-Uni ont d'ores et déjà annoncé leur intention de fournir des armes aux mouvements d'opposition, un choix qui ne fait pas l'unanimité au sein de l'UE. Les ministres des Affaires étrangères des 27 doivent se réunir la semaine suivante à Dublin (Irlande) pour statuer sur le sujet.
La France "prendra ses responsabilités" si l'UE dit non
"Je ferai tout pour qu'à la fin du mois de mai, au plus tard, une solution commune soit adoptée par l'Union", a déclaré François Hollande en conférence de presse. Pour le chef de l'Etat, en l'absence de solution politique, les mouvements d'opposition doivent avoir les moyens de défendre les "zones libérées" et de "répondre aux armes par les armes". En cas de refus de l'UE de lever l'embargo, la France "prendra ses responsabilités", a-t-il souligné.
Le président français a cependant admis qu'il fallait s'assurer que les armes livrées à l'opposition syrienne ne soient pas détournées par des groupes qui n'en feraient pas le "meilleur usage". L'opposition syrienne, a-t-il affirmé, a donné "toute garantie" sur ce point.
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