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Hollande veut des mutuelles pour tout le monde

Le président de la République a détaillé ses ambitions en matière de santé, devant le congrès de la mutualité française. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président François Hollande a l'occasion d'un discours au Congrès de la Mutualité française, à Nice, le 20 octobre 2012.  (VALERY HACHE / AFP)

SANTE - Devant le congrès de la mutualité française réuni à Nice, François Hollande a détaillé sa politique de santé pour les cinq années à venir. Son mot d'ordre: "Solidarité". FTVi fait le point sur les annonces du président de la République :

Sur les dépassement d'honoraires 

François Hollande a confirmé qu'en l'absence d'accord sur les dépassements d'honoraires, le Parlement serait amené à "légiférer". Il a réaffirmé qu'"il y aura une loi s'il n'y a pas un accord", alors qu'une ultime réunion de négociations entre syndicats de médecins, assurance maladie et complémentaires est prévue lundi.

 Sur les mutuelles 

Quatre millions de Français n'en bénéficient pas. Concernant les mutuelles et les assurances santé complémentaires, il a déclaré vouloir "porter un coup d'arrêt" à la "dérive" du "marché libre" de la santé et proposé de les "généraliser" d'ici à la fin de son quinquennat, en 2017. Pour y parvenir, François Hollande table cependant plutôt sur une "incitation" financière que sur une "obligation".

Enfin, il a souhaité une "modulation beaucoup plus forte de la taxe" sur ces mutuelles. Il faut que "les contrats dits 'responsables' deviennent véritablement attractifs", a-t-il dit, rappelant que ce type de contrats garantissait un "large niveau de couverture (...) sans discrimination d'âge ou de situation de santé".

Sur les déserts médicaux 

Au lendemain de la mort d'un nouveau né survenue après que la mère a accouché sur l'autoroute alors qu'elle se rendait à la maternité la plus proche, à une heure de voiture de son domicile, le président a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Le drame qui s'est produit hier (...) nous appelle une nouvelle fois, encore, à ne rien accepter en matière de désert médical", a déclaré le chef de l'Etat. "C'est pourquoi j'ai demandé à la ministre des Affaires sociales [Marisol Touraine] de diligenter une enquête administrative pour tout connaître des conditions de ce drame", a-t-il poursuivi.

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