Jean-René Van der Plaetsen décroche le prix Interallié
Le romancier, déjà récompensé le mois dernier par le prix Jean Giono, a été récompensé pour son roman "La nostalgie de l'honneur" (Grasset). Un livre consacré à son grand-père, qui fut un combattant de la 2e DB durant la seconde guerre mondiale.
L'écrivain et journaliste, Jean-René Van der Plaetsen, a reçu mercredi 22 novembre le prix Interallié pour La nostalgie de l'honneur (Grasset), un essai consacré à son grand-père, le général Jean Crépin, compagnon de la Libération et héros de la deuxième division blindée (2e DB) du général Leclerc.
Le romancier, déjà récompensé le mois dernier par le prix Jean Giono, a été choisi au troisième tour avec 7 voix contre 3 pour François-Henri Désérable (Un certain M. Piekielny) et 1 pour Nicolas d'Estienne D'Orves (La gloire des maudits). La nostalgie de l'honneur est le premier livre de Jean-René Van der Plaetsen, directeur délégué de la rédaction du Figaro Magazine.
Le récit d'un gaulliste de la première heure
Son récit retrace le destin de son grand-père. Ce gaulliste de la première heure s'est notamment illustré durant la bataille de Bir Hakeim (Libye), en 1942, face aux troupes allemandes et italiennes. Il a aussi pris part, avec la 2e DB, à la bataille pour la libération de la France, en 1944 et 1945, avant d'être commandant en chef en Algérie puis président de l'Aérospatiale.
L'écrivain s'est dit "très ému" de recevoir ce prix le jour de l'anniversaire de la naissance du général Leclerc [né le 22 novembre 1902, et mort en 1947]. "Je dédie ce prix au général Leclerc et à tous ceux qui ont combattu avec lui", a-t-il déclaré.
Outre Philippe Tesson, le jury de l'Interallié se compose uniquement d'hommes, de Stéphane Denis, Jacques Duquesne, Serge Lentz, Gilles-Martin Chauffier, Éric Neuhoff, Christophe Ono-dit-Biot, Jean-Marie Rouart, Jean-Christophe Rufin, Florian Zeller et Serge Joncour en tant que dernier lauréat.
Cette année, la seconde guerre mondiale et ses prémices étaient déjà au centre des livres qui ont décroché le prix Goncourt (L'Ordre du jour, d'Eric Vuillard) et le prix Renaudot (La Disparition de Josef Mengele, d'Olivier Guez).
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