Cet article date de plus d'onze ans.
Inde. Colère et hommages après la mort de l'étudiante violée
Publié le 29/12/2012 14:04
Mis à jour le 29/12/2012 14:25
Temps de lecture : 1min
Des milliers d'Indiens manifestent samedi à la suite de la mort de la jeune fille de 23 ans victime d'un viol collectif. Six suspects ont été inculpés de meurtre.
L'indignation est générale en Inde, samedi 29 décembre, quelques heures après la mort de l'étudiante victime d'un viol collectif. A New Delhi, des milliers de personnes sont descendus dans les rues pour rendre hommage à celle qui est surnommée "La fille de l'Inde", demander justice pour ses agresseurs et exiger des mesures pour protéger les femmes. Dans le même temps, les six hommes suspectés d'avoir participé à l'agression ont été inculpés de meurtre.
Le corps de l'étudiante indienne de 23 ans, victime d'un viol collectif à New delhi le 16 décembre, morte de suites de ses blessures le 29 décembre 2012à Singapour. (ROSLAN RAHMAN / AFP)
Des Indiens manifestants après la mort de l'étudiante violée par six hommes, le 29 décembre 2012 à New Delhi (Inde). (PIERRE MONEGIER / FRANCE 2)
Des policiers indiens déployant des barrières pour prévenir toute manifestation, le 29 décembre à Delhi (Inde), au lendemain de la mort de l'étudiante de 23 ans violée par six hommes. (AHMAD MASOOD / REUTERS)
Des manifestants indiens protestant contre le sort réservé aux femmes victimes de viol, le 29 décembre 2012 à New Delhi (Inde). (PIERRE MONEGIER / FRANCE 2)
Peu habituées à manifester, de nombreuses femmes ont cette fois fait entendre leur voix pour demander justice pour "la fille de l'Inde", le surnom donnée à l'étudiante violée. (SAJJAD HUSSAIN / AFP)
"Les meurtiers doivent être pendus". Les appels à punir très sévèrements les agresseurs de l'étudiante violée sont omniprésents, à l'iamge de cette pancarte brandit par une écolière de Delhi samedi 29 décembre 2012. (SAM PANTHAKY / AFP)
Comme ici à Siliguri, où les manifestants ont brûlé l'effigie du Premier ministre, le mouvement de protestation contre les abus visant les femmes condamne l'attitude des autorités. Dans le même temps, le Premier ministre Manmohan Singh assure que la mort de l'étudiante "n'aura pas été vaine", souhaitant que les "émotions et énergies" déclenchées par l'événement soient utilisées de manière "constructive". (DIPTENDU DUTTA / AFP)
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Partagez sur whatsApp (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez sur facebook (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez par email (Nouvelle fenêtre)
Partagez (Nouvelle fenêtre)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.