Accusé de jeter des millions de produits neufs invendus, Amazon se défend
Le géant de la vente en ligne assure que "seulement une petite fraction des produits invendus est détruite".
Amazon répond aux accusations de "Capital". Le magazine de la chaîne M6 a révélé, dimanche 13 janvier, que des millions de produits neufs invendus étaient envoyés à la destruction par le géant de la vente en ligne. Lundi, l'entreprise américaine s'est défendue sur son compte Twitter de jeter l'ensemble de ses invendus.
"Seulement une petite fraction des produits invendus est détruite, la grande majorité est recyclée, revendue, retournée ou donnée", assure Amazon, qui précise faire "régulièrement des donations" aux associations caritatives.
Chez Amazon, seulement une petite fraction des produits invendus est détruite, la grande majorité est recyclée, revendue, retournée ou donnée. Par exemple, nous faisons régulièrement des donations pour des associations telles que @DonsSolidaires ou Les Banques Alimentaires. (1/3)
— AmazonNewsFR (@AmazonNewsFR) 14 janvier 2019
"Pas économiquement viable"
Le reportage de "Capital" a également dévoilé les clauses des contrats noués entre la plate-forme d'Amazon ("market place") et les vendeurs tiers qu'elle héberge et dont elle stocke les produits dans ses entrepôts. Ces accords prévoient qu'en cas d'invendus, soit les marchandises sont renvoyées, soit elles sont détruites, même neuves. Amazon explique que "les réglementations en vigueur (...) imposent que les vendeurs s'acquittent de la TVA sur les donations", "ce qui n'est pas économiquement viable", fait valoir l'entreprise.
En ce qui concerne les donations des vendeurs tiers de la marketplace, les règlementations en vigueur relatives à la TVA imposent que les vendeurs s’acquittent de la TVA sur les donations, ce qui n’est pas économiquement viable. (2/3)
— AmazonNewsFR (@AmazonNewsFR) 14 janvier 2019
Interrogée par "Capital" dimanche, la secrétaire d'Etat française à la Transition écologique Brune Poirson a rappelé que "dans les mois à venir, une loi [sur l'Economie circulaire] va passer au Parlement qui va interdire" la destruction des invendus neufs. Amazon, pour sa part, assure s'efforcer de "réduire le nombre de produits pour lesquels [il n'a] d'autre choix que la destruction".
Nous nous efforçons de réduire le nombre de produits pour lesquels nous n’avons d’autre choix que la destruction, notamment en portant le sujet auprès des autorités compétentes. (3/3)
— AmazonNewsFR (@AmazonNewsFR) 14 janvier 2019
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