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Crise de nerfs chez les étudiants en médecine après des bugs lors d'examens sur tablette

Des épreuves tests ont eu lieu lundi, mardi et mercredi. Elles ont tourné court à cause d'une saturation des serveurs. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Des étudiants de médecine testent en examen sur tablette numérique à la faculté de Vandœuvre-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 5 février 2014. (MAXPPP)

L'informatisation des examens de médecine laisse encore à désirer. L'examen blanc des épreuves classantes nationales (ECN) a viré au fiasco en raison de bugs sur les tablettes fournies aux étudiants, rapportent Le Figaro et Ouest France, mercredi 9 et jeudi 10 décembre.

Les ECN doivent devenir informatisées en juin 2016. Ces épreuves donnent accès au troisième cycle pour les étudiants de 6e année et déterminent, en fonction de leur position dans le classement, la spécialité et la ville de leur choix.

"L'épreuve a finalement duré 10 minutes"

Les épreuves tests organisées dans 34 centres universitaires sur trois jours, pour plus de 8 000 futurs internes, ont été perturbées par un problème de saturation des serveurs, selon un communiqué du Centre national de gestion, chargé de l’organisation des ECN, cité par Le Figaro. "Lundi, l’épreuve qui devait durer 3 heures a finalement duré 10 minutes", raconte au quotidien Maxime Rifad, vice-président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF). Sur Twitter, des étudiants se sont rebaptisés "promo crash test"

"Les enjeux sont très importants pour les étudiants, nous comprenons donc tout à fait qu’ils soient dans l’inquiétude, mais il faut rappeler qu’il ne s’agissait pas d’un galop d’essai, mais d’une épreuve test", explique dans Le Figaro Philippe Touzy, chef du département concours du CNG. Selon les organisateurs, les épreuves du mardi et du mercredi se sont mieux déroulées. 

Une autre session test prévue en mars

Il n'empêche. Dans Ouest-France, Kévin Planchon, vice-président du Service polycopie des étudiants en profession de santé de Caen, ne décolère pas : "Le CNG a eu trois ans pour mettre en route cette plateforme (...). Une autre session de test est prévue en mars et les étudiants redoutent d’être à nouveau transformés en cobayes."

Dans ce contexte, l’ANEMF a demandé à être reçue par la ministre de la Santé, Marisol Touraine et par le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon.

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