Mardi 3 mars, plusieurs drones ont survolé Paris. Les policiers n'ont pas réussi à interpeller les responsables.
Dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 mars, plusieurs drones ont survolé la capitale.
Ils ont été repérés à différents endroits: la tour Eiffel, porte de Bagnolet, porte de Montreuil, porte de Vincennes, Charenton et Saint-Mandé.
La police a repéré un appareil et s'est livré à une course poursuite. "Mes collègues l'ont suivi. De la porte de Montreuil, il s'est dirigé à la porte de Vincennes. Il aurait été récupéré par quatre individus qui ont mis le drone dans leur véhicule. Malheureusement mes collègues n'ont pas interpellé les individus, car ils n'ont pas pu suivre le véhicule pour des raisons de circulation", explique Luc Poignant, du syndicat de police "Unité-SGP-police-FO", au micro de France 2.
20 survols en deux semaines
En deux semaines, Paris a été survolé une vingtaine de fois. Depuis, le gouvernement est en alerte. "Le jour ou on pourra trouver et on trouvera ceux qui s'amuse à ça, il y aura des sanctions", soutient Stéphane le Foll, porte-parole du gouvernement.
La peine encourue pour ce genre d'infraction est de six mois à un an d'emprisonnement, plus une amende pouvant s'élever jusqu'à 75 000 euros.
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