Google revient sur sa promesse d’abandonner les cookies de suivi des utilisateurs de son navigateur Chrome

Les cookies dits "tiers" émanent des sites visités et non du navigateur lui-même, pour cibler les internautes avec des publicités personnalisées.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La proposition de Google sera soumise à l'approbation des autorités de régulation. (JAKUB PORZYCKI / NURPHOTO / AFP)

Google devait abandonner les cookies de suivi des utilisateurs sur son navigateur Chrome à partir de cet été, mais le géant de la recherche en ligne a annoncé un revirement, lundi 22 juillet, après des années de résistance des éditeurs en ligne et de questions des autorités.

Les cookies sont des fichiers informatiques qui permettent de pister la navigation des utilisateurs sur le web. Les cookies dits "tiers" émanent des sites visités et non du navigateur lui-même, pour cibler les internautes avec des publicités personnalisées.

Au lieu de supprimer les cookies tiers comme prévu, Google va "mettre en place une nouvelle expérience dans Chrome qui permettra aux internautes de faire un choix éclairé, qui s'appliquera à l'ensemble de leur navigation sur le web", a déclaré Anthony Chavez, un vice-président de Google, dans un billet de blog.

Les éditeurs de sites web tiennent à leurs cookies 

La proposition est soumise à l'approbation des autorités de régulation, notamment au Royaume-Uni et dans l'Union européenne, qui ont ouvert des enquêtes sur la nouvelle pratique proposée.

Le groupe américain a précisé qu'il n'abandonnait pas la "Privacy Sandbox", son initiative lancée début 2020 pour remplacer les cookies et faciliter le ciblage publicitaire sans suivre les utilisateurs individuellement. Il prévoit de continuer à la mettre à la disposition de sites web tiers.

Les éditeurs de sites web, dépendants des cookies pour leurs revenus publicitaires, s'opposent à leur abandon. Ils estiment que le projet de "Privacy Sandbox" risque de renforcer la domination de Google, puisque l'entreprise détient des montagnes de données sur le comportement des consommateurs qui seront refusées à d'autres.

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