Intelligence artificielle : "Là où il y a une rupture, c’est l’accessibilité", estime le spécialiste en risques numériques et IA, Nicolas Arpagian

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Intelligence artificielle : "Là où il y a une rupture, c’est l’accessibilité", estime le spécialiste en risques numériques et IA, Nicolas Arpagian
Intelligence artificielle : "Là où il y a une rupture, c’est l’accessibilité", estime le spécialiste en risques numériques et IA, Nicolas Arpagian Intelligence artificielle : "Là où il y a une rupture, c’est l’accessibilité", estime le spécialiste en risques numériques et IA, Nicolas Arpagian (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C.Gascard
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Comment l’intelligence artificielle va-t-elle changer nos vies ? Décryptage par Nicolas Arpagian, spécialiste en risques numériques et IA.

Comment l’intelligence artificielle transforme le monde du travail ? C’est la question posée par la cellule investigation de Radio France. Une enquête fournie a été publiée, dimanche 17 décembre, sur le site internet franceinfo.fr. De manière générale, l’année 2023 a connu une accélération de l’intelligence artificielle, du cinéma aux services fiscaux en passant par l’automobile. "Ça fait des dizaines d’années que cette intelligence artificielle est connue. (…) Là où il y a une rupture, c’est l’accessibilité. C’est-à-dire que Monsieur, Madame tout-le-monde peut [y accéder] avec son smartphone, un ordinateur, des abonnements abordables financièrement", détaille Nicolas Arpagian, vice-président du cabinet Headmind Partners, spécialisé en risques numériques et IA. 

Pas fiable tout le temps 

Est-elle fiable tout le temps ? "Non", répond Nicolas Arpagian, qui rappelle qu’elle est "souvent péremptoire". "Elle aura l’apparence du sérieux, de l’exactitude, et c’est la raison pour laquelle il serait dangereux de se fier aveuglément à celle-ci", prévient-il. 

Le journalisme de demain sera-t-il numérisé, et la profession pourrait-elle disparaître ? "Ça dépend des activités. Des résultats électoraux en municipalité où il faut donner un score, (…) des résultats sportifs, ça, ce sont des processus automatisables", explique-t-il. En revanche, l’intelligence artificielle "n’est pas à même de travailler sur des ruptures" ni de "comprendre véritablement des stratégies humaines"

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