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Intelligence artificielle : le groupe de presse Ebra suspend finalement son projet d'expérimenter ChatGPT

Ebra, qui possède plusieurs titres de presse dans l'est de la France, avait expliqué, sur France Inter, vouloir utiliser l'intelligence artificielle pour "relire et corriger" les articles.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le groupe Ebra détient de nombreux journaux de l'est de la France comme "l'Est Républicain", "Le Progrès", "l'Alsace", "Vosges matin" ou encore le "Dauphiné Libéré" (photo d'illustration). (JOEL PHILIPPON / MAXPPP)

Face à l'inquiétude des élus représentants du personnel, la direction du groupe de presse Ebra "a finalement décidé de suspendre" son projet d'expérimenter ChatGPT pour la relecture de certains de ses articles, a indiqué jeudi 26 octobre à France Inter, Éric Barbier, délégué syndical du Syndicat national des journalistes (SNJ). Le quotidien L'Est Républicain devait être le premier à tester ce robot conversationnel utilisant l'intelligence artificielle.

Le calendrier devait être présenté jeudi aux représentants des salariés à l'occasion d'un Comité social et économique (CSE). "Les élus ont désigné un expert habilité à nous donner des informations précises sur les conséquences d’une telle expérimentation", a précisé Éric Barbier. Après cela, la direction a décidé de suspendre cette expérimentation.

La direction du groupe Ebra – qui détient également Le Progrès, l'Alsace, Vosges matin ou encore le Dauphiné Libéré – avait expliqué la veille sur France Inter, réserver l'usage de l'intelligence artificielle (IA) à "un cadre strict de relecture et de corrections", à savoir les premières et dernières relectures des articles rédigés par les correspondants locaux. Elle se voulait rassurante en précisant que la version finale avant publication devait rester de la seule responsabilité des journalistes.

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