Angers : le nouveau berceau des objets connectés
En Anjou, bassin français historique dans le domaine de l'électronique, le marché des objets connectés se développe et concerne un grand nombre d'emplois.
À Angers (Maine-et-Loire), les objets connectés vont se nicher jusque sur le toit des immeubles. Là-haut se trouve une trappe qui doit rester fermée sauf en cas d'incendie : un boîtier permet de détecter toute ouverture injustifiée. En cas d'ouverture le gérant est immédiatement prévenu sur son smartphone. Cet objet a été créé par une start-up qui a pris son envol il y a deux ans et emploie aujourd'hui 40 personnes. Les objets qu'elle propose n'ont rien de spectaculaire, mais d'importants débouchés commerciaux. Tout est fabriqué autour d'Angers.
Un berceau historique de l'électronique en France
L'Anjou est depuis longtemps l'un des berceaux français de l'électronique. Thompson s'y installe en 1957, suivra Packard Bell, Motorola et bien d'autres. Dans les années 2000, beaucoup partent pourtant en Asie. L'objet connecté est donc une nouvelle chance pour la région. Un ancien ingénieur de Motorola a créé une société qui aide les start-up à se développer, de l'idée au prototype. En Anjou, le secteur de l'électronique n'est pas prêt de s'éteindre : il représente 25 000 emplois dans les Pays de la Loire.
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