Etats-Unis : accusé d'abus de position dominante, Facebook gagne une manche contre les autorités américaines
Un juge a considéré que les autorités américaines n'avaient pas réussi à prouver ce qu'elles avançaient.
Une victoire pour le géant de l'internet. Un juge américain a infligé un revers aux autorités du pays qui accusaient Facebook de pratiques anti-concurrentielles en rejetant lundi 28 juin leurs plaintes déposées fin 2020. La décision à fait grimper le réseau social au-dessus des 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière pour la première fois.
L'autorité américaine de la concurrence (FTC) et les procureurs représentant 48 Etats et territoires estimaient que Facebook abusait de sa position dominante pour évincer la concurrence. Ils demandaient notamment à la justice de forcer l'entreprise à se séparer d'Instagram et WhatsApp. Mais selon le juge James Boasberg, basé à Washington, "la FTC n'est pas parvenue à présenter suffisamment de faits pour établir de manière plausible" que le groupe disposait vraiment d'un pouvoir monopolistique sur les réseaux sociaux.
L'action de Facebook bondit à Wall Street
Le réseau social s'est félicité de ces décisions, qui "reconnaissent les défauts des plaintes gouvernementales déposées contre Facebook". "Nous rivalisons tous les jours équitablement avec d'autres entreprises pour gagner le temps et l'attention des gens", a affirmé un porte-parole à l'AFP. Le juge laisse toutefois une porte ouverte: s'il rejette entièrement la plainte des procureurs généraux, il donne à la FTC trente jours pour présenter de nouveaux documents étayant plus précisément ses accusations.
A Wall Street, l'action du groupe de Mark Zuckerberg, a terminé dans la foulée en hausse de 4,2%, dépassant pour la première fois le seuil symbolique des 1 000 milliards de dollars de capitalisation.
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