Facebook teste un bouton "downvote" pour signaler les commentaires inappropriés
Depuis plusieurs jours, le réseau social teste un bouton destiné à signaler plus facilement les commentaires inappropriés et offensants.
Critiqué depuis plusieurs mois pour son manque de modération face à la diffusion de fausses informations, Facebook teste depuis plusieurs jours un bouton "downvote". Ce bouton doit permettre de signaler les commentaires jugés inappropriés, rapporte le site The Verge (en anglais), jeudi 8 février.
Pas un bouton "j'aime pas"
Le bouton se trouve en bas d'un commentaire, à côté des boutons "j'aime" et "répondre". Si un internaute clique dessus, le commentaire en question sera caché. L'utilisateur est ensuite appelé à préciser les raisons de ce choix par trois réponses, "offensant", "trompeur" ou "hors sujet", précise Le Monde. Cette fonction sert à repérer les contenus problématiques pour Facebook, et permet aux internautes de gérer les messages de leur fil d'actualité.
Pour le moment, seul 5% des utilisateurs américains peuvent tester le bouton "downvote", sur des pages publiques, hors groupes de célébrités et particuliers.
Facebook is testing downvoting comments pic.twitter.com/SBOSQITotO
— Taylor Lorenz (@TaylorLorenz) 8 février 2018
Thanks for the credit! ❤
— Christina Hudler (@hudlersocial) 8 février 2018
And here's what it looks like when you click to downvote. Feel free to DM me if you need more details. pic.twitter.com/9sX3G75G1I
Interrogé par The Verge, le chef des produits Facebook a démenti les rumeurs selon lesquelles ce nouvel outil serait un bouton "j'aime pas". "Nous ne testons pas un bouton 'Je n’aime pas'. Nous étudions une fonction permettant aux utilisateurs de nous faire un retour", a-t-il assuré. Le réseau social refuse de permettre l'expression de sentiments négatifs. En 2014, Bret Taylor, le créateur du bouton "j'aime" avait expliqué dans un entretien au site Techradar que "la négativité de ce bouton aurait de multiples conséquences malheureuses."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.