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Nouvelle-Zélande : Facebook ferme la page d'un parti pour "désinformation"

"Facebook a désormais officiellement commis une ingérence dans les élections néo-zélandaises de 2020", a réagi Billy Te Kahika, le fondateur du parti AdvanceNZ.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des logos de Facebook sur des tablettes, à Paris, le 6 octobre 2020. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Deux jours avant les élections générales en Nouvelle-Zélande, Facebook a annoncé, jeudi 15 octobre, avoir fermé la page du parti AdvanceNZ. La plateforme accuse la formation de surfer sur les théories du complot et de promouvoir la désinformation au sujet de la pandémie de Covid-19.

"Nous n'autorisons personne à partager sur notre plateforme la désinformation au sujet du Covid-19, qui serait de nature à porter de façon imminente un préjudice physique", a expliqué un porte-parole du réseau social. "Nous avons fermé la page Facebook 'Advance New Zealand/New Zealand Public Party' pour des violations répétées de cette politique."

Cette décision a été condamnée par le fondateur du parti, Billy Te Kahika. "Facebook a désormais officiellement commis une ingérence dans les élections néo-zélandaises de 2020", a-t-il dit dans une vidéo postée sur son compte Facebook personnel. "Ils l'ont fait au milieu d'une émission et c'est incroyable, les gars. C'est extraordinaire (...) ils ont finalement mis leurs menaces à exécution."

"Etat profond", conspiration

Ancien guitariste de blues, Billy TK, comme il est aussi connu, brigue un siège de député lors des législatives de samedi. Il a été l'une des surprises de la campagne, s'imposant rapidement comme une figure de proue de la mouvance conspirationniste néo-zélandaise.

Ses publications sur les réseaux sociaux comme ses discours de campagne sont truffés d'emprunts aux théories du complot qui se sont propagées dans le monde aussi vite que le coronavirus, avec en toile de fond cette obsession d'un deep state, un "Etat de l'ombre" ou "Etat profond", et l'affirmation que la crise sanitaire aurait été fabriquée par les gouvernements pour prendre le contrôle de leur population. 

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