Réseaux sociaux : l’Europe durcit le ton sur la désinformation
Une vidéo qui montrerait des enfants israéliens faits prisonniers par le Hamas, vue par des centaines de milliers d’internautes. Si cette fausse information a été retirée depuis, d’autres continuent de circuler. Contenus haineux, appels à la violence, images détournées... Pour tenter d’endiguer ce torrent qui déferle sur les réseaux sociaux, Bruxelles vient d’ouvrir une enquête visant les plateformes Meta et TikTok. "La diffusion généralisée de contenus illicites et de désinformation liés à ces événements entraîne un risque clair de stigmatisation de certaines communautés", remarque Thierry Breton, commissaire européen chargé du Marché intérieur.
Une amende en cas d’infraction prolongée
La semaine dernière, ce dernier avait lancé une même enquête visant le réseau social X (ex-Twitter). Ce tour de vis s’inscrit dans le cadre de la nouvelle réglementation européenne : tout ce qui est illégal dans la vie réelle, doit l’être sur internet et les plateformes digitales doivent donc retirer tout contenu illicite. L’ouverture d’enquête est la première étape de la procédure. En cas d’infraction prolongée, les plateformes encourent une amende pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires.
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