Val d'Oise : un message Twitter relayé 28 000 fois conduit à l'interpellation d'un homme soupçonné de menaces de mort et de viol
Le jeune homme a fini par se rendre de lui-même au commissariat où il a été placé en garde à vue.
"Toi je t'attrape, je vais te violer, je vais massacrer ta famille." Ce message, une jeune fille habitant dans l'Essonne affirme sur Twitter en avoir reçu plusieurs de la part d'un jeune homme de 21 ans. L'ampleur des réactions a conduit au placement en garde à vue de ce dernier samedi dans le Val-d'Oise, rapporte France Bleu Paris dimanche 15 août.
Ce message-là était accompagné d'une vidéo où le jeune homme exhibe un couteau, déclare se trouver dans sa ville et affirme avoir contacté sa famille. Samedi, la victime âgée de 18 ans poste un message sur Twitter pour dénoncer ces menaces. Les réseaux sociaux s'emballent. La publication est partagée plus de 28 000 fois. Elle est même repartagée sur Twitter par la ministre Marlène Schiappa.
Sur cette alerte pour menaces de viol notamment, la @PoliceNationale est bien mobilisée depuis hier déjà, et pleinement active.
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) August 14, 2021
Merci pour votre vigilance collective et vos nombreuses alertes !
Ensemble pour #NeRienLaisserPasser pic.twitter.com/Mtil6NlZsi
D'autres jeunes femmes parlent, le jeune homme se rend
Des jeunes femmes témoignent avoir subi le même type de harcèlement de la part de cet homme de 21 ans. Les internautes fouillent la vie numérique du suspect, tentent d'entrer en contact avec lui. Certains trouvent l'adresse de sa famille et la rendent publique.
D'autres interpellent les autorités, la police, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, Éric Dupont-Moretti, le ministre de Justice ou encore Marlène Schiappa. La police nationale se saisit de l'affaire et confie d'abord l'enquête à Pharos, la plateforme de signalement du gouvernement.
Devant la tournure des évènements, le suspect de 21 ans se rend finalement de lui-même au commissariat où il a été interpellé, a confirmé la police du Val-d'Oise à France Bleu Paris. Sur Twitter les autorités demandent de ne pas gêner les investigations.
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