: Vidéo Les dons sur internet pour enfants malades, du miracle à l'escroquerie
Combien seriez-vous prêt à donner pour sauver un enfant malade ? Sur les plateformes internet, cette cause attire les âmes généreuses… et les escrocs. Extrait d'un reportage de "Complément d'enquête" à voir le 4 mai 2017.
Quand leur pathologie n'est pas reconnue en France, quand les soins et les innovations cliniques sont de plus en plus chers et que la Sécurité sociale serre la vis, les malades et leur famille n'ont parfois pas d'autre recours que la solidarité. Sur les plateformes internet comme Leetchi ou Le Pot Commun, les appels aux dons se multiplient… et les abus aussi. "Complément d'enquête" le 4 mai 2017 sur les arnaques à la compassion.
Bien sûr, il arrive que ces dons permettent ce qui ressemble à des miracles : en quelques jours, Leslie a récolté les 25 000 euros nécessaires à une chimiothérapie que la Sécu lui avait déremboursée ; le jeune Matéo a pu partir aux Etats-Unis pour un essai clinique de la dernière chance, à 180 000 euros.
Une générosité sans garantie
Financés par la générosité des internautes, des traitements aux Etats-Unis ont également permis d'améliorer considérablement l'état de santé de Jules, atteint de la maladie de Lyme. Mais pour ce petit garçon de 8 ans, la poursuite de soins très onéreux continue à en dépendre : sans nouveaux dons, le prochain voyage, prévu fin mai, n'aura pas lieu.
Les généreux donateurs, eux, n'ont souvent aucune garantie quant à l'utilisation de leur argent. Un flou que les escrocs mettent à profit pour monter de faux appels aux dons et de vraies arnaques.
Extrait de "Enfants malades : arnaque à la compassion", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête" le 4 mai 2017.
> Certains sites ont professionnalisé le crowdfunding dans le secteur de la santé. Jules est l'un des premiers à avoir fait appel à la Cagnotte des Proches.
#Lyme #Cdenquete Et la cagnotte pour aider à financer les soins de Jules aux USA est par là https://t.co/sNxKHdOUmM pic.twitter.com/HFUVfmzI3w
— Complément d'enquête (@Cdenquete) May 4, 2017
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