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Vidéo Les instagrameurs nuisent-ils à l'environnement ?

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Selon le WWF, Instagram contribuerait à la dégradation de certains lieux. Cet été, l'association a mis en place une géolocalisation unique pour enrayer ce phénomène et demande aux pouvoirs publics de réguler la fréquentation des sites les plus fragiles.
VIDEO. Les instagrameurs nuisent-ils à l'environnement ? Selon le WWF, Instagram contribuerait à la dégradation de certains lieux. Cet été, l'association a mis en place une géolocalisation unique pour enrayer ce phénomène et demande aux pouvoirs publics de réguler la fréquentation des sites les plus fragiles. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Selon le WWF, Instagram contribuerait à la dégradation de certains lieux. Cet été, l'association a mis en place une géolocalisation unique pour enrayer ce phénomène et demande aux pouvoirs publics de réguler la fréquentation des sites les plus fragiles.

Le problème d'Instagram, c'est qu'il provoque une surfréquentation de certains lieux, permettant leur géolocalisation exacte. Or, certains sites fragiles ne sont pas du tout adaptés au tourisme de masse : il n'y a pas d'infrastructures, de chemins ou de poubelles… Ce qui génère de la pollution, du piétinement et finalement "la dégradation de ces sites, voire leur disparition ou la menace sur certaines espèces", précise Arnaud Gauffier, co-directeur des programmes de WWF France.

Une géolocalisation unique pour préserver l'environnement

Ainsi, selon le WWF, partager sur Instagram la photo d'un lieu préservé, en le géolocalisant, peut accélérer sa dégradation. L'association dédiée à la protection de l'environnement a donc lancé cet été une géolocalisation unique. Celle-ci s'appelle "I Protect Nature" et renvoie au siège du WWF, au Pré-Saint-Gervais, en région parisienne. Le but : ne pas dévoiler l'emplacement exact des sites fragiles et empêcher ainsi leur dégradation.

L'association demande également aux pouvoirs publics d'édicter des règles concernant la pollution plastique et la surfréquentation de ces sites sensibles, "soit en les aménageant mieux, soit en mettant des quotas", propose Arnaud Gauffier. Le WWF souhaiterait aussi créer de nouvelles réserves naturelles et parcs nationaux ainsi qu'une patrouille dédiée, ce qui n'existe pas en France.

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