Cet article date de plus de trois ans.

Carte bancaire : un piratage massif touche 40 000 Français

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Carte bancaire : un piratage massif touche 40 000 Français
Carte bancaire : un piratage massif touche 40 000 Français Carte bancaire : un piratage massif touche 40 000 Français (France 3)
Article rédigé par France 3 - H.Puffeney, L.Monfort, C.Colnet, M.Mouamma, C.Ricco
France Télévisions
France 3

40 000 Français ont été victimes d'un vol massif de données bancaires. Le hacker a mis en ligne les informations de plus d'un million de cartes de paiement, mais aussi sur l'identité de leurs propriétaires.

Un million de numéros de cartes bancaires a été divulgué sur le darknet : c'est la découverte de Damien Bancal, expert en cybersécurité. Sur un forum, dans une discussion entre pirates russes, il repère un fichier inédit de données bancaires volées. "On a les 16 chiffres de la carte bancaire, on a la date de validité, on a les noms, les prénoms, les adresses. Du coup ce pirate fournit les données bancaires mais aussi les informations du propriétaire de la carte bancaire", explique l'expert. 

Attention aux achats sur les sites marchands 

40 000 de ces cartes seraient françaises. Ce n'est qu'un échantillon, puisque le pirate disposerait de millions d'autres cartes, à vendre cette fois. Les équipes de France Télévisions ont retrouvé l'une des victimes. Ce dernier dit avoir subi des virements frauduleux sur son compte. Les données proviennent soit d'une banque, soit d'une site marchand. Lors d'un paiement en ligne, les utilisateurs enregistrent parfois leurs coordonnées bancaires pour leurs futurs achats. Une très mauvaise pratique, selon l'association de consommateurs Conso Banque. "La sécurisation des bases de données des sites marchands n'est pas vraiment assurée", explique Michel Guillaud, membre de l'association, qui recommande également de faire ses achats en ligne sur un ordinateur plutôt qu'un téléphone portable. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.