Cyberattaque : l’hôpital Simone-Veil de Cannes victime d’un groupe russophone

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Cyberattaques : l’hôpital Simone-Veil de Cannes victime d’un groupe russophone
Article rédigé par France 2 - A. Portes, A. Domy, C. Jean-Pierre, K. Adda-Rézig, R. Chapelard, A. Da Silva
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Qui se cache derrière la cyberattaque de l’attaque informatique de l’hôpital Simone Veil de Cannes (Alpes-Maritimes) ? Les données volées ont été publiées vendredi 3 mai sur le darknet. Un groupe de hackers russophones revendique l’attaque.

Carte d’identité, bilans médicaux, bulletins de salaires… Des milliers de données confidentielles de l’hôpital de Cannes (Alpes-Maritimes) ont été volées. Ces informations concernent le personnel et les patients. Derrière l’attaque, l’un des noms les plus connus du monde des hackers : Lockbit, un logiciel créé par des cybercriminels russophones. Ils mettent à disposition ce programme à des pirates qui l’utilisent pour voler ou bloquer des données. En cas d’attaque réussie et de rançon payée, ils reversent 20% aux créateurs du logiciel. 

Une opération internationale il y a deux mois 

En février dernier, les autorités étaient persuadées d’avoir mis fin aux agissements de Lockbit après être parvenues à infiltrer le réseau. Deux personnes avaient été arrêtées et 34 serveurs démantelés. "L’opération internationale a été un coup assez sévère pendant les premières heures. Pendant les heures suivantes, il a remis sa structure en place, il a relancé des cyberattaques avec ses affiliés", explique Damien Bancal, spécialiste en cyber-intelligence. Depuis sa création, Lockbit est à l’origine de 2 500 cyberattaques dans le monde et a récolté plus de 120 millions de dollars de rançons.

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