Fracture numérique : 80% des infrastructures mobiles situées en zones blanches ont basculé en 4G
Le "New Deal Mobile", signé en janvier 2018 entre le gouvernement, l'Arcep et les opérateurs, ambitionne de résorber d'ici à 2022 en France les territoires non couverts par des réseaux mobiles de dernière génération.
L'objectif fixé par le gouvernement aux opérateurs a été dépassé. Quelque 80% des infrastructures de réseau mobile dans le pays avaient basculé en 4G fin 2020 dans les zones qui n'y avaient pas encore accès trois ans plus tôt, a annoncé jeudi 8 avril l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
Le "New Deal Mobile", accord signé en janvier 2018 entre le gouvernement, l'Arcep et les opérateurs, ambitionne de résorber d'ici à 2022 en France les "zones blanches-centres bourgs", à savoir les territoires non couverts par des réseaux mobiles de dernière génération. Dans le cadre de cet accord, les opérateurs avaient l'obligation d'équiper en 4G 75% de leurs sites mobiles existants situés dans ces zones au 31 décembre 2020.
"Nous sommes en train de faire un pas considérable. Cela prend toujours un peu de temps, mais nous faisons énormément de progrès", s'est réjoui jeudi le secrétaire d'Etat au numérique, Cédric O, en ouverture de la conférence annuelle dédiée aux "territoires connectés".
Trois cents nouveaux pylônes construits et activés en quatre mois
Au total, 2148 sites mobiles ont basculé en 4G dans les territoires non couverts par des réseaux mobiles de dernière génération. Cela correspond, en mars 2021, "à 82% de l'ensemble des sites à migrer d'ici fin 2022", a annoncé la Fédération française des télécoms, l'association qui regroupe les acteurs du secteur.
"En quatre mois, nous avons construit et activé 300 nouveaux pylônes, le rythme s'accélère malgré un contexte sanitaire compliqué", a indiqué son président Nicolas Guérin, cité dans un communiqué.
Hors "zones blanches-centres bourgs", entre 97% et 99% des infrastructures de réseau mobile sont équipées en 4G par les opérateurs, selon le dernier bilan trimestriel de l'Arcep.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.