Paralympiques 2024 : pas d'or pour les Bleus mais une belle vague de médailles en natation... Le récap de la journée de mardi

Jour sans pour la France qui n'a pas réussi, mardi, à placer un de ses représentants sur la plus haute marche du podium. Alex Portal et Ugo Didier, les fers de lance de la paranatation tricolore, ne sont pourtant pas passés loin.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Ugo Didier, Mateo Bohéas et Alex Portal sont montés sur le podium des Jeux paralympiques, chacun dans leur discipline respectives, mardi 3 septembre 2024. (AFP)

Avec 38 médailles au soir de ce mardi 3 septembre, la France reste accrochée à la 5e place du classement. Mais elle voit fondre sur elle l'Italie tandis que le Brésil, 4e, s'éloigne avec trois médailles d'or en plus (14 contre 11). Rien d'insurmontable, néanmoins, à condition d'éviter les journées noires comme celle qu'ont connue les Bleus en athlétisme aujourd'hui : sur les 72 médailles distribuées, 34 pays ont récolté des breloques mais aucune n'est revenue à la France !

La journée des Français : Portal et Didier freinés, les parapongistes en embuscade 

Ce n'est sans doute pas la médaille qu'il espérait mais il s'en contentera. Sur sa distance fétiche du 200 m 4 nages (catégorie SM13), Alex Portal a dû s'avouer battu d'un souffle. De nouveau argenté, l'aîné de la fratrie Portal empoche néanmoins une 4e médaille lors de ces Jeux après l'argent sur le 100 m papillon et le 400 m nage libre et le bronze sur le 100 m dos. L'or tant espéré attendra encore un petit peu.

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Une autre tête d'affiche de la paranatation française était attendue ce mardi, et elle aussi a dû se satisfaire de la médaille d'argent. Ugo Didier, qui, lui, a déjà connu l'ivresse de la plus haute marche du podium – sur 400 m nage libre –, a cette fois terminé à la 2e place sur 100 m dos (catégorie S9). Portal et Didier sont accompagnés, dans leur moisson, par Laurent Chardard, "bronzé" sur 50 m papillon dans la catégorie S6.

Si le para-athlétisme n'a pas souri aux Français finalistes, Marie Ngoussou-Ngouyi et Charles-Antoine Kouakou, le paratennis de table, lui, a permis de gonfler le compteur de médailles des Bleus. Matéo Bohéas a ainsi raflé le bronze en MS10, tandis que Fabien Lamirault, déjà septuple médaillé olympique, est assuré d'ajouter une breloque à sa collection après sa qualification en demi-finales de l'épreuve individuelle en catégorie MS2.

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La perf' du jour : Catherine Debrunner seule sur sa planète

Elle fait corps avec son fauteuil et laisse tout le monde dans son sillage. Déjà sacrée sur 800 m T53 et 5000 m T54, la Suissesse s'est cette fois adjugé l'or sur 1500 m en T54. Le tout en laissant sa dauphine, la Britannique Samantha Kinghorn, à plus de trois secondes !

Déjà énorme, l'exploit de Debrunner pourrait devenir historique si elle parvenait à remporter trois autres médailles d'or puisqu'elle est encore alignée sur 100 m, 400 m et le marathon en fin de semaine. Une variété de distances qui en dit long sur la domination de cette para-athlète de 29 ans, bien partie pour écrire l'une des plus belles pages de ces Jeux.

La belle histoire du jour : le géant iranien a enfin trouvé un lit à sa taille

Pas facile de dormir paisiblement dans un village paralympique standardisé lorsque l'on mesure 2,46 m ! Morteza Mehrzad, star du volley assis et deuxième plus grand humain vivant, va semble-t-il pouvoir passer des nuits sereines après avoir envisagé de dormir sur le sol.

La délégation iranienne a en effet trouvé la solution pour son géant, en jouxtant trois extensions de lit. Ainsi reposé, le meilleur joueur du monde de volley assis en 2019, 2021 et 2022 aura mis toutes les chances de son côté pour emmener l'Iran, qualifié en demi-finale contre l'Egypte, vers la médaille d'or..

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