Témoignages "Il n'y a pas d'événement plus important" : la fierté des gendarmes du Pas-de-Calais mobilisés pour les Jeux paralympiques de Paris 2024

L'arrivée des Jeux paralympiques marque le début d'une nouvelle mission pour les 25 000 forces de l'ordre mobilisées pour sécuriser l'événement. Si certains étaient déjà sur le pont durant les JO et vont donc retrouver la capitale, d'autres vont connaître leur grande première.
Article rédigé par franceinfo - Luc Chemla
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Des gendarmes contrôlent le QR code de piétons près du musée du Louvre à Paris le 20 juillet 2024. (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS via AFP)

Déjà volontaire pour travailler sur les JO, c'est finalement pour les paralympiques que le capitaine Olivier Niellen a été choisi pour la mission de sécurisation. À 53 ans, ce gendarme de Calais va diriger une compagnie de marche et ne cache pas sa joie : "Les Jeux olympiques, on les a suivis à partir du Pas-de-Calais. Là, on va être en plein cœur de l'action, donc on va apporter notre pierre à l'édifice. C'est une fierté. Il n'y a pas d'évènement plus important, les Jeux sont universels, ça parle à tout le monde."

Certains de ses collègues mobilisés sur les JO lui ont fait des retours sur l'expérience vécue à Paris, notamment sur la belle ambiance avec les spectateurs et les habitants."Ils m'ont cité plusieurs cas où des gens, Parisiens ou touristes, sont venus remercier les militaires en apportant un thermos de café. Les militaires étaient surpris", raconte le capitaine.

"L'un des majors m'a évoqué qu'ils étaient en pleine sécurisation sur un contrôle de flux, un véhicule s'est arrêté dans un carrefour et le monsieur a sorti un paquet de chouquettes. C'était un Parisien, il est arrivé et a dit : 'On est content que vous soyez là'. On sent qu'il y a une adhésion."

le capitaine de gendarmerie Olivier Niellen

à franceinfo

Une ambiance festive qui a de quoi motiver encore plus les forces de l'ordre à assurer leur mission. Cette nouvelle expérience, le capitaine Niellen va pouvoir la partager avec les 69 gendarmes qu'il va diriger, dont l'adjudant-chef Frédéric Lenglart, de la brigade de Neufchâtel-Hardelot. Lui aussi n'a été retenu que pour les paralympiques et voit cette mission comme un honneur. "Tu pars quand, tu es logé où ? Tu vas être employé à quel endroit ? Ce sont des questions quotidiennes", lui demandent même ses proches.

"C'est une fierté de pouvoir dire 'oui, j'y serai'. L'engouement est aussi chez nous, pas que dans le public", assure Frédéric, qui tient quand même à préciser : "On est dans une ambiance sereine, joyeuse, mais on reste quand même sur nos gardes." Une mission préparée depuis des mois et qui s'annonce intense, ajoute le capitaine Niellen : "Tous les jours, nous aurons des missions. Notre site principal, ce sera les Champs-Élysées avec le Trocadéro. C'est la préfecture de police qui assigne des missions à la gendarmerie et on a notre état-major qui nous dit où aller."

Le capitaine arrivera ce week-end à Paris et sa compagnie sera mobilisée dès mercredi 28 août pour la très attendue cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques.

À regarder

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.