Le RUMP, c'est fini
La dissolution du groupe filloniste dissident de l'UMP a été actée à l'Assemblée. Elle doit être publiée mercredi au "Journal officiel".
27 novembre 2012 - 16 janvier 2013. Le RUMP n'aura vécu qu'un mois et demi à peine. La dissolution du Rassemblement UMP, groupe dissident créé par François Fillon pour faire pression sur son adversaire Jean-François Copé au plus fort de la crise à l'UMP, a été actée mardi 15 janvier par l'Assemblée lors de la conférence des présidents. La fin du RUMP sera effective mercredi après publication au Journal officiel, comme l'ont précisé le copéiste Christian Jacob, président du groupe UMP, et le député filloniste Jérôme Chartier.
Les 73 députés qui appartenaient au groupe RUMP doivent maintenant adresser une lettre au président de l'Assemblée pour lui faire part de leur intention de rejoindre le groupe UMP. Trois dissidents refuseraient de le faire, comme Michel Piron qui pourrait adhérer au groupe centriste UDI présidé par Jean-Louis Borloo.
Place à la nouvelle UMP
La dissolution du RUMP clôt officiellement le conflit entre copéistes et fillonistes après le psychodrame qui avait suivi l'élection contestée du 18 novembre à la présidence du parti. Jean-François Copé et François Fillon, qui assurent avoir tourné la page des divisions, ont scellé le 17 décembre un accord qui prévoyait la dissolution du RUMP en échange de la mise en place d'une direction collégiale associant copéistes, fillonistes et non-alignés.
Jean-François Copé, président de l'UMP dans l'attente d'un nouveau scrutin vraisemblablement le 15 septembre, doi présenter mardi après-midi la nouvelle équipe dirigeante, qui associera par exemple la copéiste Nadine Morano au filloniste Dominique Bussereau, tous deux délégués nationaux aux élections.
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