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L'enseigne Surcouf, en redressement judiciaire, est à vendre

Le groupe, qui vend du matériel hi-fi et électronique, est désormais entièrement à vendre après l'échec d'un projet de cession de trois de ses six magasins.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le magasin Surcouf de Lille (Nord), le 2 mars 2012.  (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Est-ce la fin de Surcouf ? Le groupe de distribution high-tech, en redressement judiciaire, est désormais entièrement à vendre après l'échec d'un projet de cession de trois de ses magasins, a indiqué l'enseigne mercredi 6 juin. Le groupe avait été placé en redressement judiciaire fin février. En 2010, il avait affiché une perte nette de 20 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros, conduisant à la mise en œuvre d'un plan social et à la fermeture de deux de ses magasins.

La "dégradation du chiffre d'affaires, impactant directement la trésorerie, additionnée à la non réalisation des cessions partielles, nécessite de mettre en place une procédure de cession totale de l'entreprise, validée par le tribunal de commerce ce mercredi", explique le groupe, propriété de Hugues Mulliez. Surcouf avait d'abord envisagé la cession de trois de ses magasins à Paris (Haussmann), Bordeaux (Mérignac) et Lille (Molinel).

Le groupe emploie 472 salariés 

Mais "malgré de nombreux contacts et échanges avec de potentiels repreneurs, le délai court imparti et la complexité des cessions de baux n'ont pas permis de répondre à nos attentes notamment en termes de préservation d'emplois", précise Hugues Mulliez. "Cette opération de cession de l'entreprise a pour objectif de faire réussir le projet Surcouf en choisissant le meilleur repreneur pour l'entreprise", ajoute-t-il, se disant convaincu que "le concept Surcouf a sa place dans le paysage de la distribution de produits technologiques".

Les repreneurs ont jusqu'au 5 juillet pour formuler leurs offres, qui seront étudiées le 26 juillet par le tribunal de commerce de Lille, selon le groupe. La société, qui emploie actuellement 472 personnes, possède six magasins au total en France. "Au niveau des syndicats, on a toujours dit, quand on a eu la cessation de paiement et le redressement judiciaire, qu'il valait mieux vendre la totalité. Nous ne sommes pas enchantés, mais nous trouvons cette décision logique", a réagi Olivier Chagnoux, représentant CFE-CGC et secrétaire du comité d'entreprise. Et il a a jouté : "On attend un repreneur qui ait des idées, de l'argent et un management efficace pour faire durer Surcouf"

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