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La crise syrienne touche le Liban

Une personne a été tuée à Tripoli, au nord du Liban, ce week-end, dans des affrontements entre partisans et opposants au régime de Bachar Al-Assad. En Syrie, 23 soldats ont trouvé la mort lundi matin.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un combattant sunnite ouvre le feu dans le quartier de Bal el-Tebbaneh, le 13 mai 2012, à Tripoli (Liban). (REUTERS)

Le conflit syrien n'en finit plus de faire des victimes, en Syrie comme au Liban. Lundi 14 mai, 24 personnes ont trouvé la mort dans des violences entre partisans et opposants du président syrien Bachar Al-Assad.

23 soldats syriens tués à Rastane

De violents affrontements entre l'armée régulière syrienne et les rebelles ont éclaté lundi 14 mai à Rastane, une ville de la province de Homs. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), 23 soldats ont trouvé la mort.

Des dizaines d'autres militaires ont été blessés et trois blindés de l'armée détruits dans ces affrontements, a précisé l'OSDH. L'ONG rappelle que de violents bombardements ont tué dimanche un enfant et fait des dizaines de blessés parmi les civils dans cette ville.

Au Liban, un mort et neuf blessés à Tripoli

Le conflit syrien ne s'arrête pas aux frontières du pays. A Tripoli, la grande ville côtière du nord du Liban, les affrontements armés entre Libanais hostiles ou favorables au régime syrien ont fait encore un mort et neuf blessés.

Un mort dans des heurts entre pro et anti-régime syrien au Liban (Francetv info)
 

Au total, quatre personnes ont péri et 40 autres ont été blessées depuis le début, samedi soir, de ces affrontements entre les quartiers de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen. Le premier est à majorité sunnite et hostile au régime syrien, quand le second est alaouite et sympathisant du régime de Bachar Al-Assad.

Ces combats confessionnels sur fond de crise politique en Syrie, fréquents dans la ville, ont éclaté  après des échanges de tirs entre l'armée libanaise et des islamistes réclamant la libération d'un des leurs, Chadi Al-Mawlawi, 27 ans, soupçonné de "terrorisme" par les autorités.

L'UE adopte un quinzième train de sanctions

Les ministres européens des Affaires étrangères ont adopté lundi un quinzième train de sanctions à l'encontre du régime syrien. Ce nouveau train de sanctions, dont le détail sera publié mardi au Journal officiel de l'UE, porte à 129 le nombre de personnes visées par des interdictions de visa et des gels d'avoirs et à 43 le nombre de sociétés sanctionnées par l'UE pour leur soutien au régime de Bachar al-Assad.

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