La droite digère mal le soutien de Fadela Amara à François Hollande
Le candidat socialiste a reçu de nombreux soutiens de la droite. Mais c'est surtout celui de Fadela Amara qui fait jaser.
François Hollande récolte de nombreux soutiens de la droite. Des chiraquiens, comme l'ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon (2002-2004), des déçus de l'ouverture de 2007, comme Martin Hirsch, le père du RSA, ou encore Fadela Amara, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville.
Parmi cette vague de ralliements, celui de l'ancienne présidente de l'association Ni putes, ni soumises est particulièrement mal digéré.
• Christine Boutin, qui a souhaité un temps se présenter à l'élection présidentielle avant de se rallier à Nicolas Sarkozy, faisait part mardi 17 avril de son mécontentement sur la plateforme de microblogging. "Fadela, tu me fais honte", dit-elle.
Fadela, tu me fais honte.
— Christine Boutin (@christineboutin) Avril 17, 2012
• Le directeur de cabinet de Nadine Morano, Franck Staub, a eu mercredi 18 avril une réaction qui a fait jaser sur Twitter : "Fadela: ni pute ni soumise...mais un peu quand même !", écrit-il.
Fadela: ni pute ni soumise...mais un peu quand même !
— Franck Staub (@Longegorce) Avril 17, 2012
Un dérapage dont il s'est excusé peu après, invoquant un "trait d'esprit mal placé".
J'adresse toutes mes excuses à Fadela Amara pour le tweet malheureux que j ai envoyé hier. Trait d'esprit mal placé.
— Franck Staub (@Longegorce) Avril 18, 2012
• Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, s'est dit mercredi "très peiné" par la position adoptée par Fadela Amara, rapporte Le Monde (article abonnés). "C'est une grande déception, en tout cas pour ce qui concerne Fadela Amara, que je connais bien, que j'ai énormément soutenue dans l'action qu'elle a menée au gouvernement", regrette-t-il.
• Chantal Jouanno, ancienne ministre des sports, affirme à 20 Minutes mercredi être "scandalisée de la position de Hirsch et Amara qui, eux, n’ont jamais eu de problèmes de fond" avec Nicolas Sarkozy. Mais au passage, la sénatrice UMP de Paris tacle le président candidat, qui l'a "traînée dans la boue" au sujet de la taxe carbone.
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