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Un enfant de 4 ans retrouvé décapité et calciné à La Réunion, le suspect interpellé

Le beau-père du garçon est suspecté d'être l'auteur du crime.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La gendarmerie a établi un cordon de sécurité, le 19 juin 2013, près de l'endroit où le corps de l'enfant a été découvert, à Saint-Benoît, à La Réunion. (DELPHINE POUDROUX / REUNION 1ERE )

Le corps d'un enfant de 4 ans a été découvert, décapité et calciné, à Saint-Benoît, sur la côte est de l'île de La Réunion, a indiqué mercredi 19 juin la gendarmerie. Le cadavre se trouvait dans une niche pour chiens, dans la cour de la maison familiale.  Selon la gendarmerie, le principal suspect, le beau-père de la victime, a été interpellé. La mère du petit garçon, en état de choc, a été hospitalisée et un cordon de sécurité a été installé autour de la maison.

Que sait-on du principal suspect ? 

Selon le Journal de La Réunion, le beau-père du petit Mattéo est suspecté d'être l'auteur du crime. Les premiers éléments de l'enquête, relatés par le site de nos confrères de Réunion 1ère, indique que l'homme de 38 ans, connu pour sa fragilité mentale, a été pris d'une crise de démence dans la nuit de mardi à mercredi. Il aurait alors pris pour cible le petit garçon.

Réunion 1ère indique qu'une fois sur place, les gendarmes ont dû "non sans mal, le [ramener] à la raison."  

Que sait-on des circonstances du drame ? 

Vers 3 heures, la mère a découvert le corps mutilé de son enfant et prévenu les voisins pour qu'ils alertent les gendarmes, poursuit Réunion 1ère.  "Les spécialistes en investigation criminelle ont investi les lieux et tentent de retracer avec précision cette terrible tragédie", écrit la chaîne, qui précise qu'un juge d’instruction devrait être désigné par le parquet.

De son côté, le Journal de la Réunion parle d'un "sacrifice humain""Des traces de rituels, notamment du sel et du safran (curcuma), ont été relevées aux extrémités des portes de la case par les forces de l'ordre." Il appartiendra aux experts psychiatres de déterminer si le suspect était doué de discernement au moment des faits.

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