Le nouveau Parlement birman se réunit sans Aung San Suu Kyi
L'opposante et les élus de son parti ont boycotté l'ouverture de la session. Ils refusent de prononcer le serment des parlementaires, qui stipule qu'ils doivent "sauvegarder" la Constitution.
La nouvelle session du Parlement birman s'est ouverte, lundi 23 avril à Naypyidaw, mais sans la plus célèbre de ses députées, l'opposante Aung San Suu Kyi. Le président birman a refusé de changer la formulation du serment que les nouveaux parlementaires doivent prononcer. Il stipule que les élus doivent "sauvegarder" la Constitution controversée de 2008, instaurée par la junte.
La lauréate du prix Nobel de la paix et les autres élus de sa Ligue nationale pour la démocratie (LND) ont donc boycotté la première session. Leur décision de ne pas se rendre à Naypyidaw est le premier signe de discorde entre l'opposition et le gouvernement depuis les élections partielles historiques du 1er avril.
A l'étranger, ce scrutin a encouragé l'Occident à lever progressivement ses sanctions. L'UE a ainsi suspendu lundi pour un an toutes ses mesures coercitives, à l'exception de l'embargo sur les armes.
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