Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, abandonnera son mandat en septembre
Elu en 2011 face au président sortant, l'UMP Gérard Larcher, le socialiste se retire après trois années de mandat.
Sa décision relève d'"un choix personnel très ancien", explique Jean-Pierre Bel dans une tribune publiée dans Le Monde. Le président PS du Sénat a annoncé, mercredi 5 mars, qu'il renoncerait à son fauteuil après les prochaines élections sénatoriales de septembre.
"Je ne serai pas candidat pour exercer, pendant six ans supplémentaires, un nouveau mandat", déclare Jean-Pierre Bel, devenu en 2011 premier président socialiste du Sénat sous la Ve République. A 62 ans, il précise par ailleurs qu'il ne se présentera à "aucune autre fonction élective". Pour ce sénateur de l'Ariège depuis seize ans, et président du groupe PS entre 2004 et 2011, cette décision a été dictée par "les nouvelles dispositions de la vie politique". "Pour redonner confiance dans la parole politique, on ne peut pas s'en tenir à proclamer des principes, il faut être capable de se les appliquer et, d'abord, ne pas se considérer comme propriétaire de ses mandats."
Contrairement à l'Assemblée nationale, le PS ne dispose pas de la majorité absolue au Sénat. Une situation qui a régulièrement ralenti le processus législatif, comme dans le dossier des retraites ou celui du cumul des mandats. Un déséquilibre que regrette le président du Sénat et qui a, selon lui, rendu "plus incertain et moins cohérent le positionnement politique du Sénat, victime d'un rapport de force politique volatil".
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