Le procès des prothèses PIP aura bien lieu à Marseille
La Cour de cassation s'est déclarée incompétente pour dépayser le dossier.
Deux prévenus mettaient en cause l'impartialité du tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône). La Cour de cassation s'est déclarée incompétente sur cette requête, mercredi 17 avril, laissant le calendrier du procès de l'affaire des prothèses PIP pour l'instant inchangé.
La demande émanait d'une ancienne cadre de l'entreprise d'implants mammaires. Cette dernière dénonçait le fait que le tribunal ait apporté "un soutien logistique aux victimes" en leur fournissant, lors d'une réunion en février 2012, des formulaires de constitution de partie civile et de demande d'indemnisation.
Un procès hors normes
Préparé de longue date, le procès, suivi pour francetv info par Violaine Jaussent, s'est ouvert mercredi dans le parc Chanot de Marseille, transformé en palais de justice pour accueillir les quelque 700 plaignantes (sur 5 000 au total) qui ont fait le déplacement. Cinq prévenus sont poursuivis pour "tromperie aggravée" et "escroquerie", dont Jean-Claude Mas, l'ancien président de PIP, dont la comparution est très attendue par les plaignantes.
Les 3 porteuses de prothèses #PIP : "Au procès, on attend que Jean-Claude Mas nous dise ce qu'il y avait exactement dans ses prothèses"
— Violaine Jaussent (@ViolaineJ) April 16, 2013
Les 3 porteuses de prothèses #PIP : "Au procès, on attend que Jean-Claude Mas nous dise ce qu'il y avait exactement dans ses prothèses"
— Violaine Jaussent (@ViolaineJ) April 16, 2013
Une autre requête portée devant la Cour de cassation pourrait néanmoins perturber le cours du procès : Jean-Claude Mas a en effet demandé le renvoi de ce dernier car sa citation à comparaître n'est pas datée.
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