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Législatives : des incidents à Hénin-Beaumont et à Marseille

Une dispute a éclaté à Méricourt entre partisans de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon. A Marseille, pro et anti-Guérini en sont venus aux mains.

Article rédigé par franceinfo
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Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, le 2 juin 2012 dans les studios de France 3 Nord-Pas-de-Calais. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Un pugilat à coups de chaînes de vélo à Marseille, des invectives dans le Pas-de-Calais. Quelques incidents isolés ont émaillé la journée du premier tour des élections législatives, dimanche 10 juin.

Dans la circonscription d'Hénin-Beaumont, où se présentent notamment Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, le Front national s'est plaint du fait qu'un de ses assesseurs a été empêché de remplir son rôle dans un bureau de la commune de Méricourt. "C'est grave. On s'aperçoit que les vieilles méthodes du Parti communiste sont toujours de mise. Ils commettent un acte répréhensible, antidémocratique et illégal", a accusé Marine Le Pen. "Le Front national provoque des incidents. Nous évaluons cela comme une provocation. Nous avons appelé la police. Ce sont des méthodes assez classiques d'une organisation fasciste", a rétorqué Jean-Luc Mélenchon.

Finalement, la police a dû intervenir pour régler le différend entre les deux parties. "Un accord a été trouvé, permettant à l'assesseur FN d'entrer et d'exercer sa mission de surveillance", a expliqué la préfecture, évoquant "un problème de compréhension".

Dans les Bouches-du-Rhône

A Marseille, c'est une bagarre qui a opposé des militants socialistes rivaux, rapporte Libération. D'un côté, les soutiens de Patrick Mennucci, maire du 1er secteur de la ville et candidat dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. De l'autre, ceux de Lisette Narducci, maire PS du 2e secteur et candidate dissidente dans la même circonscription. Cette dernière est soutenue par le baron local Jean-Noël Guérini.

Une visite de Patrick Mennucci dans deux bureaux du centre-ville aurait donné lieu à des "provocations", a fait savoir son entourage. Des "gros bras" lui auraient lancé : "On est chez nous, tu n'as rien à faire ici." Il se serait replié dans sa voiture, frappée à coups de chaînes de vélo.

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