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Législatives partielles : l'UMP en force

Le parti d'opposition remporte la législative de Béziers, et Patrick Devedjian affirme être réélu dans les Hauts-de-Seine.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Patrick Devedjian dans son QG en train de regarder les résultats de sa circonscription, lors de l'élection législative partielle du 16 décembre 2012.  (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

La vague rose est bien loin. La droite est bien partie pour remporter les trois scrutins législatifs partiels dont le second tour se déroulait dimanche 16 décembre. 

A Béziers, le candidat UMP dans un fauteuil

Le candidat UMP Élie Aboud a largement emporté la circonscription de l'Hérault en jeu, avec plus de 60% des voix. Il devance largement la candidate socialiste Dolores Roqué, qui l'avait emporté d'une courte tête en juin, avant que l'élection soit invalidée.  Elie Aboud l'emporte avec plus de 60% des voix. Devant ses militants en liesse qui scandaient "Elie à Paris", il a promis de fêter sa victoire "jusqu'à 2 heures du matin", rapporte Le Midi Libre. La circonscription revient dans le giron de l'UMP, qui la dirige depuis 2002.

Dans les Hauts-de-Seine, Devedjian annonce sa réélection

Dès 20h30, Patrick Devedjian considérait sa réélection comme "acquise". Avec 49,8% des voix au premier tour, l'ancin ministre pouvait voir venir. Il a obtenu un peu plus de 60% des voix contre 40% à son rival socialiste Julien Landfried (MRC), fortement soutenu par le PS. "Je me considère élu", a déclaré peu après 20 heures Patrick Devedjian après l'avoir largement emporté dans les deux plus grosses villes de sa circonscription, Antony et Châtenay-Malabry. 

Finalement, il l'emporte partout : "Nous atteignons des records absolus dans chacune des quatre villes."

Là aussi, l'abstention a été très forte, avec 64% des électeurs qui ne sont pas allé voter.

Le seul UMP battu par un autre candidat de droite... aussi UMP

Dans le Val-de-Marne, Sylvain Berrios, dissident UMP, affirme avoir battu le candidat officiellement soutenu par le parti (et l'UDI), Henri Plagnol, d'une large majorité (56,6% contre 43,4%). Henri Plagnol a reconnu sa défaite et a expliqué qu'il allait "se consacrer à sa mairie". Sylvain Berrios, lui, explique sa victoire : "il a fait une campagne d'appareil et moi de terrain." 

Là aussi, l'abstention a battu des records avec 77% d'électeurs qui sont restés chez eux.

Les deux leaders de la droite, Jean-François Copé et François Fillon, y sont allés de leur petit mot de félicitations. Le premier se dit "très heureux" du "grand chelem" réalisé par son parti quand le second estime que "le rôle de l'UMP est de transformer cette défiance envers le gouvernement en un élan de confiance autour d'une nouvelle politique pour la France."

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