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Les dossiers qui plombent Areva

La catastrophe de Fukushima, les retards de l'EPR finlandais et la dépréciation de sa société minière UraMin... Le groupe nucléaire français a connu de nombreux ennuis en 2011.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Le chantier de l'EPR d'Olkiluoto (Finlande), le 17 juin 2010. (ANNE HAUTEFEUILLE / AFP)

Areva a annoncé lundi 12 décembre un plan visant à économiser un milliard d'euros par an d'ici à 2015. Florissant il y a quelques années, le groupe nucléaire français doit désormais gérer plusieurs sujets brûlants.

• Une désaffection pour l'atome après Fukushima

Dans la foulée de la catastrophe de Fukushima, le Japon a considérablement réduit son recours à l'énergie atomique, se dirigeant même vers une possible sortie du nucléaire"en catimini", explique l'hebdomadaire Le PointEn Allemagne, le gouvernement d'Angela Merkel a annoncé en mai un plan de sortie du nucléaire, détaillé sur Le Monde.fr. Sept centrales ont déjà arrêté de fonctionner outre-Rhin.

• Retard de l'EPR finlandais : un coût de plusieurs milliards d'euros

Le chantier du réacteur EPR construit par le groupe français en collaboration avec l'Allemand Siemens a pris cinq ans de retard. Début novembre, le quotidien Libération a estimé que "le coût du retard attei[gnait] désormais 2,6 milliards d’euros, pour un projet évalué initialement à 3 milliards". L'opérateur finlandais TVO réclamerait par ailleurs"2,4 milliards d’euros à son fournisseur au titre des pénalités de retard".

• Le boulet Uramin à assumer : 1,5 milliard d'euros

Areva a acquis cette société canadienne d'uranium en 2007 pour 1,8 milliard d'euros. Mais selon Les Echos de lundi, Uramin aurait perdu 80 % de sa valeur en quatre ans, en raison notamment des faibles rendements de son principal gisement, situé en Namibie. Le groupe devrait donc annoncer une dépréciation de 1,5 milliard d'euros sur cet actif, d'après le quotidien économique.

Un comité a été mis en place pour examiner les conditions d'acquisition de la compagnie. Les Echos rappelle qu'un rapport parlementaire s'intéresse de près à cette affaire. Marc Goua, le député PS rapporteur, soupçonne même de possibles malversations.

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