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Les Français plutôt favorables à la réforme des rythmes scolaires

Des vacances d'été plus courtes et une semaine de quatre jours et demi... Ces pistes semblent convaincre les personnes interrogées dans un sondage diffusé par RTL, le 23 août.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'allongement de la semaine à quatre jours et demi de classe est approuvée par 72% des sondés. (PIERRE ANDRIEU / AFP)

C’EST LA RENTREE - La semaine de quatre jours a-t-elle vécue ? A en croire un sondage Harris Interactive diffusé le 23 août par RTL, les Français seraient plutôt favorables à l'évolution des rythmes scolaires de leurs enfants. Commandée par le SNUIPP, premier syndicat des professeurs des écoles, l'enquête porte sur les principales pistes envisagées par le ministère de l'Education nationale.

Deux personnes interrogées sur trois (63%) sont favorables à des vacances d'été  raccourcies de deux semaines. C'est encore plus net pour le retour à la semaine de quatre jours et demi, avec 72% de sondés en faveur de cette mesure. Reste à savoir sur quel jour reporter cette demi-journée supplémentaire : 68% optent pour le mercredi matin, aux dépens du samedi.

Conséquence du point précédent, l'allégement des journées de cours fait aussi débat. Seules 50% des personnes interrogées sont d'accord pour que les journées de leurs enfants se terminent à 15h30. Mais pour 47% y sont opposées. Si les enfants sont libres trop tôt dans la journée, cela risquerait, selon eux, de poser des problèmes de garde.

Des journées de classe allégées

Initiée le 5 juillet, la concertation sur la refondation de l'école a repris le lundi 20 août après une pause. La question des rythmes scolaires sera au cœur des débats, qui rassemblent 600 personnes (enseignants, sociologues, parents d'élèves, patronat, élus, recteurs...). 

Abandonnée en 2008, le retour de la semaine de quatre jours et demi semble faire consensus. Mais d’autres pistes sont évoquées : des vacances d’été plus courtes, une pause déjeuner d’une heure et demie, la suppression des zones de vacances A, B et C. L'une des principales difficultés sera bien d’alléger les journées de classe. Car si la mesure est retenue, les collectivités locales devront financer des activités périscolaires. Elles n’en ont pas toutes les moyens. 

De son côté, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, affirme ne pas avoir "de crainte" avant la rentrée, dans un entretien accordé au quotidien La Dépêche du Midi, le 23 août. "Grâce aux emplois supplémentaires et aux recrutements auxquels nous avons procédés (6 000 en tout), nous avons déjà amélioré de nombreuses situations et nous pourrons réagir immédiatement si, par exemple, il manque un enseignant ici ou là."

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