Vidéo JO 2024 : la boxeuse algérienne Imane Khelif sacrée championne olympique en dépit des critiques sur son genre

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Durée de la vidéo : 1 min
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Paris 2024 - Boxe : Imane Khelif devient championne olympique . (France Télévisions)
Article rédigé par Gabriel Joly
France Télévisions - Rédaction Sport
La boxeuse s'est imposée en finale des moins de 66 kg contre la Chinoise Liu Yang, vendredi, au stade Roland-Garros.

Plus forte que la polémique. La boxeuse algérienne Imane Khelif a remporté le titre olympique chez les moins de 66 kg, vendredi 9 août, après sa victoire contre la Chinoise Liu Yang sur le ring de Roland-Garros. Elle apporte ainsi la deuxième médaille, toutes en or, à sa délégation après celle glanée par la gymnaste Kaylia Nemour aux barres asymétriques.

Face à elle, son adversaire n'a jamais trouvé la solution, s'inclinant finalement par décision unanime des juges sur chacune des trois reprises (5-0). De quoi ravir le public présent dans les tribunes recouvertes de drapeaux algériens. L'athlète de 25 ans n'a d'ailleurs pas manqué de célébrer sa breloque dorée après avoir salué Liu Yang.

Des critiques sur son genre durant la quinzaine olympique

Durant le tournoi des Jeux de Paris, Imane Khelif a reçu énormément de critiques, étant accusée d'être un homme qui combattait chez les femmes. Au premier tour, l'Italienne Angela Carini, a abandonné contre elle dès les premières secondes de leur combat, faisant ainsi rejaillir l'histoire d'une exclusion de l'Algérienne des Championnats du monde 2023 à New Delhi au motif, selon la Fédération internationale de boxe (IBA), qu'elle avait échoué à un test destiné à établir son genre.

Elle avait pourtant participé auparavant à de nombreuses compétitions féminines, dont les JO de Tokyo, sans que sa participation ne suscite la controverse. Pour le Comité international olympique (CIO), son éligibilité ne fait cependant aucun doute. Cette polémique, sur fond de relations exécrables entre le CIO et l'IBA, est devenue mondiale avec un déchaînement de commentaires en ligne contre la présence à Paris de la championne algérienne. Des réactions hostiles sont venues aussi de personnalités conservatrices comme la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni ou l'ex-président américain Donald Trump.

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