Cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 : faute de visibilité sur les quais, de nombreux spectateurs rebroussent chemin

A moins d'une heure du début de la parade fluviale, une partie du public a déjà quitté les lieux, l'ordonnancement des quais ne lui permettant pas de profiter du spectacle.
Article rédigé par franceinfo: sport - Julien Matelot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des spectateurs privés de visibilité sur la Seine, vendredi 26 juillet, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris (Libre de droits)

Ce n'était certainement pas l'effet escompté par les organisateurs, mais la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques n'a pas débuté que, déjà, plusieurs spectateurs ont quitté leurs places vendredi 26 juillet. Le spectacle, qui doit se dérouler le long de la Seine, est une première du genre dans l'histoire des cérémonies d'ouverture mais certains, donc, n'en seront pas témoins.

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La raison de ce départ prématuré est unanimement avancée par toutes les personnes qui ont décidé de rentrer chez elles : "On ne voit rien", rouspète l'un d'eux après plus d'une heure d'attente.

Photo prise par un spectateur sur les quais bas de la Seine, vendredi 26 juillet, avant le début de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. (Libre de droits)

Si, pour les spectateurs logés sur les quais bas, au niveau de la Seine, la vue est tout à fait dégagée, il en est autrement pour ceux placés sur les quais hauts. Entre le bal des parapluies qui obstruent déjà naturellement une partie du paysage et une inclinaison qui semble ne pas donner assez de profondeur de champ aux spectateurs, ceux-ci ne voient presque rien de la Seine. "Il n'y a rien de surélevé, tout est plat. Et souvent, il y a des tribunes, des arbres ou même des barrières", décrit Louis, venu exprès pour l'occasion, et qui a décidé de ne pas rester sur place. 

Au bout d'une heure ou deux dans cette incapacité à déceler la moindre parcelle d'eau, de nombreuses personnes ont donc décidé de rentrer chez elles. Et de prévenir celles, incrédules, qui font encore la queue pour assister au spectacle. "On préfère rentrer regarder la télé pour quelque chose qui soit du jamais-vu dans la réalisation, que de rester sur place et que ce soit du pas-vu justement", ironise Louis.

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