"Tout est prêt pour les Jeux de Paris 2024", assure Thomas Bach, président du Comité international olympique

A moins de deux semaines du début des Jeux de Paris, Thomas Bach, président du Comité international olympique, est revenu sur les préparatifs de l'événement, en exclusivité pour France Télévisions.

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France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 13/07/2024 18:29 Mis à jour le 13/07/2024 18:41

Temps de lecture : 3min

Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, le 3 février 2022, à Pékin. (EYEPRESS NEWS / AFP)

Arrivé en France pour suivre les Jeux olympiques, Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO), a accordé une interview à Tristan Baudenaille-Pessotto, pour France Télévisions. L'Allemand revient sur les questions de l'organisation, la cérémonie d'ouverture et la sécurité.

France Télévisions : Êtes-vous optimiste pour ces Jeux olympiques de Paris 2024 ?

Thomas Bach : Je ne suis pas optimiste, je suis réaliste, tout est prêt ! Les préparatifs se sont déroulés d’une manière extraordinaire. Le comité d'organisation, sous le leadership de mon ami et collègue olympien Tony Estanguet, a fait un grand travail. Toutes les autorités ont joué le jeu. J'ai également vécu ces derniers jours l'enthousiasme de la population française avec la flamme olympique. Alors, tout est prêt.

L’organisation des Jeux olympiques est-elle la plus difficile du monde ?

Oui, parce qu’il y a 32 championnats du monde au même endroit pendant 16 jours. C'est d’une complexité énorme, avec 10 700 athlètes, tout leur entourage, et les millions de visiteurs et touristes au même moment. Si vous me dites qu'il y a un autre projet plus complexe, je vais l'accepter, mais jusqu'à maintenant, je ne l'ai pas trouvé.

La cérémonie sur la Seine, c'est votre idée ?

Non. Moi, j'avais l'idée de le faire en plein air après la réussite de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires. J’ai beaucoup discuté avec Tony à l'époque, il a hésité un peu. Je lui ai proposé l'idée des Champs-Élysées. Un an après, il m’a dit que c’était possible, pas sur les Champs-Élysées, mais sur la Seine. J'étais ravi parce que c'est une idée brillante, bien meilleure que mon idée. C'est pourquoi j'ai hâte de vivre ce moment-là.

Se servir de la Seine pour la cérémonie et les épreuves, est-ce que cela a été un sujet de réflexion ?

Bien sûr, parce que c'était un projet important, un héritage pour les Parisiennes et Parisiens. C'était très important pour toutes les parties prenantes, et c’est pourquoi nous sommes maintenant très satisfaits de voir la propreté de la Seine assurée. On espère aussi que le ciel va nous aider, et qu’il ne va pas trop pleuvoir. On pourra se réjouir des compétitions de natation et de triathlon dans la Seine.

Il y aura moins de spectateurs que prévu, pour des questions de sécurité…

La sécurité, c'est la responsabilité des autorités nationales françaises. Et les informations que nous recevons nous donnent pleine confiance. Nous faisons totalement confiance aux autorités du pays.

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