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En images JO 2022 : et au milieu de l'ancienne zone industrielle, un tremplin olympique

Le site de l'épreuve de ski big air, bâti au cœur de l'ancienne aciérie de Shougang, fermée depuis 2010, n'est pas passée inaperçue ces derniers jours.

Article rédigé par franceinfo
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La skieuse chinoise Gu Ailing, lors de l'épreuve finale de ski Big air des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, dans l'ancienne zone industrielle de Shougang, le 8 février 2022. (HUANG ZONGZHI / XINHUA / AFP)

Oubliez les montagnes blanches et les chalets enneigés. A Shougang, le tremplin qui accueille les épreuves de ski big air des Jeux olympiques d'hiver de Pékin est très éloigné des décors de cartes postales habituels. Pour la grande première de cette discipline aux JO, les skieurs et skieuses (dont la Française Tess Ledeux, médaillée d'argent mardi) ont ainsi décollé à plusieurs mètres de hauteur au milieu des cheminées d'usines et des tours de refroidissement. L'image a surpris les internautes.

Le skieur suisse Kim Gubser s'élance lors des qualifications pour la compétition de Big Air, dans l'ancienne zone industrielle de Shougang, aux Jeux olympiques d'hiver de Pékin, le 7 février 2022. (MANAN VATSYAYANA / AFP)

La structure a été construite en plein cœur d'une aciérie désafectée, dans l'ancienne zone industrielle de Shougang. Ce décor, situé dans l'ouest de la capitale chinoise, propose des perspective étonnantes, chaque athlète paraissant minuscule sur les images, en comparaison du gigantisme des tours de refroidissement et des lignes d'immeubles.

Le skieur suédois Oliwer Magnusson dévale la piste de Shougang lors de la finale de l'épreuve de Big Air, lors des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, le 9 février 2022. (HUANG ZONGZHI / XINHUA / AFP)

Le skieur américain Colby Stevenson lors des phases finales de l'épreuve de ski Big Air, durant les Jeux olympiques d'hiver de Pékin, le 9 février 2022. (HUANG XIAOBANG / XINHUA)

Une skieuse lors de la compétition de Big Air libre, dans l'ancienne zone industrielle de Shougang, aux Jeux olympiques d'hiver de Pékin, le 8 février 2022. (OSPORTS / OSPORTS / AFP)

Des sites industriels revalorisés

Cette réhabilitation n'est pas si étonnante. Depuis sa fermeture en 2010, cette aciérie extrêmement polluante est devenue un parc fréquenté par les habitants de nouveaux lotissements bâtis à proximité. Une valorisation qui concerne aussi d'autres sites industriels, et un symbole du virage entrepris par la Chine pour se diversifier de l'industrie.

Mais d'autres internautes ont une nouvelle fois critiqué le choix d'organiser les Jeux olympiques d'hiver dans des régions sans neige.

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