Escrime aux JO de Paris 2024 : l'épéiste Yannick Borel se contente de l'argent après une finale à sens unique

L'épéiste français n'a pas réussi à aller chercher un autre titre olympique, dimanche, huit ans après l'or par équipes à Rio.
Article rédigé par Maÿlice Lavorel - envoyée spéciale au Grand Palais
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Yannick Borel lors du tournoi d'épée des Jeux olympiques, au Grand Palais, le 28 juillet 2024. (CROSNIER JULIEN / KMSP / AFP)

Pas de consécration individuelle pour Yannick Borel. A 35 ans, l'escrimeur français n'est pas parvenu à accrocher le dernier titre individuel qui manque à son palmarès, celui de champion olympique, battu en finale de l'épée au Grand Palais (15-9), dimanche 28 juillet.

Après une journée au cours de laquelle il était monté en puissance, Yannick Borel a chuté sur la dernière marche face au Japonais Koki Kano, qui le précède au classement mondial (3e et 4e). Dernier représentant tricolore depuis les quarts de finale, l'épéiste s'adjuge tout de même une belle médaille d'argent, la quatrième breloque pour la délégation française ce dimanche après l'or de Pauline Ferrand-Prévôt en VTT, celui de Léon Marchand en 400 m 4 nages, et le bronze d'Amandine Buchard en judo.

En difficulté en finale après une belle journée

Dans une ambiance chaude portée par un public qui a célébré chacun de ses points et s’est empressé de donner de la voix à chaque temps fort, le natif de Pointe-à-Pitre n’a pas réussi à peser sur sa finale. Rapidement mené de deux touches, il a toujours couru derrière le score, face à un Koki Kano très efficace, et a souvent navigué à trois ou quatre touches de retard. Pourtant à l’offensive, il a rarement réussi à toucher son adversaire sans s’exposer lui-même, et a fini par lâcher un match à sens unique.

Paris 2024 - Escrime : Yannick Borel prend la médaille d'argent en épée

Dernier représentant de l'épée masculine depuis les quarts de finale, Yannick Borel s'était pourtant donné toute la journée les moyens de pousser jusqu'au bout son rêve olympique. Au Grand Palais, devant un public en fusion, il est passé par toutes les émotions avant de se retrouver avec l'argent au cou. Secoué lors de son premier tour (15-13), il avait ensuite été poussé jusqu'à la mort subite en quart de finale (12-11) avant de se payer sans trembler l'Egyptien Mohamed El-Sayed (15-9), le bourreau qui l'avait sorti au premier tour à Tokyo. Il aura l'occasion de décrocher une nouvelle médaille lors du tournoi par équipes, vendredi.

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