Football aux JO de Paris 2024 : l’équipe de France masculine, tranquille, rejoint l'Argentine en quarts de finale

Les joueurs de Thierry Henry ont battu la Nouvelle-Zélande (3-0), mardi, en conclusion de la phase de groupes, ce qui leur permet de terminer premiers de leur groupe.
Article rédigé par Andréa La Perna - à Marseille
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
La joie des joueurs de l'équipe de France après le but de Jean-Philippe Mateta contre la Nouvelle-Zélande lors des Jeux olympiques, le 30 juillet 2024, à Marseille. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)

Ils n'avaient plus qu'à finir le travail et les Bleus l'ont fait, brillamment. Ils se sont imposés avec maîtrise face à la Nouvelle-Zélande, mardi 30 juillet, à Marseille (3-0), et ont conclu leur phase de poules par un troisième succès en trois matchs. Désormais qualifiés pour les quarts de finale, ils affronteront l'Argentine pour un choc face au nouveau rival du moment à Bordeaux, le 2 août. Tous les feux sont au vert avant ce rendez-vous au sommet contre un autre candidat au podium olympique.

Aucun risque n'a été pris pour ce troisième match en six jours, joué sous plus de 30 degrés. Thierry Henry a fait souffler la grande majorité de ses cadres. Alexandre Lacazette n'a pas disputé la moindre minute de jeu, au même titre que Michael Olise ou encore Manu Koné. Seuls deux titulaires de la sortie précédente, contre la Guinée, ont débuté : le défenseur Castello Lukeba et l'attaquant Jean-Philippe Mateta.

Mateta, Doué et Kalimuendo buteurs

Capitaine du jour, ce dernier a ouvert le score rapidement pour mettre les Bleus sur les bons rails. Après une succession de dribbles compliqués de Rayan Cherki, qui ont dérouté la défense néo-zélandaise, le ballon lui est arrivé dans la course en pleine surface. D'un piqué du gauche astucieux, il s'est permis de lober le gardien et deux défenseurs pour envoyer le ballon dans les filets, juste sous l'équerre (19e), signant son premier but du tournoi.

Paris 2024 - Football : Jean-Philippe Mateta ouvre le score

En plus d'offrir un peu de repos aux habituels titulaires, Thierry Henry a profité de ce match pour mobiliser l'ensemble de son groupe, jusqu'aux réservistes. Rappelés pour l'occasion, Chrislain Matsima et Andy Diouf étaient prêts et motivés. Le deuxième s'est illustré par sa volonté de verticaliser le jeu et sa puissance physique. "Comme je le dis bien souvent, tu ne gagnes pas une compétition à onze. Il faut que tout le monde participe et là, on a besoin d'autres joueurs", avait assumé le sélectionneur au micro de France Télévisions avant le coup d'envoi.

Un seul homme pourra boucler cette journée frustré : Rayan Cherki. Le milieu lyonnais a régalé avec le ballon. Mais il a tellement cherché à marquer qu'il n'a finalement jamais été récompensé. Aucun de ses sept tirs (tentés en une heure de jeu) n'a trouvé le chemin des filets. L'ironie du sort a voulu que les Bleus tuent le suspense sans lui, à peine dix minutes après sa sortie.

Premier quart aux JO depuis 1996

A force d'apporter le surnombre dans la surface, les attaquants tricolores ont vu le ballon leur revenir dans les pieds constamment. D'abord, Désiré Doué a fait le break en récupérant la balle après un tacle sur Andy Diouf dans la surface (71e). Puis, Arnaud Kalimuendo a porté la marque à 3-0 après une frappe contrée de Doué, en fermant son pied (74e). Séduisants, les joueurs de Thierry Henry bouclent la rencontre avec une belle feuille de stats : 31 tirs et 63% de possession. Le gardien Obed Nkambadio n'a eu qu'un arrêt à réaliser. Mais quel arrêt, magistral, sur une tentative de lob en toute fin de match.

Paradoxalement, cette rencontre jouée tout en relâchement et sans la majorité des titulaires restera celle avec le moins de bémols de cette phase de groupes conclue sans le moindre but encaissé. Pour la première fois depuis les Jeux d'Atlanta en 1996, les Bleus joueront la phase à élimination directe des JO. Pour imiter les médaillés d'or de 1984, il reste encore trois matchs à remporter. Trois marches pas forcément faciles à franchir.

À regarder

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.